De Koz sur Atlantico, suite à la déclaration en faveur de Pie XII de l'ambassadeur d'Israël, Mordechai Lewy, ambassadeur près le Saint-Siège :
"Condamner celui qui parle mais n'agit pas, ce n'est rien que du très classique. Condamner celui qui a agi sans bruit, celui qui a sauvé des hommes, des femmes, des enfants, en toute discrétion, c'est plus rare. Au jeu de l'Histoire, Pie XII s'en tire moins bien que le résistant de la 25ème heure, moins bien que les autres leaders alliés, Roosevelt, Churchill et même De Gaulle, qui n'ont ni agi ni parlé (même s'il est très légitime d'attendre davantage d'un pape). […] Il est établi que Pie XII a sauvé des Juifs à Rome. […] Le Saint-Siège intervint aussi en Hongrie, en Slovaquie, en Croatie ou en Bulgarie. Des historiens juifs, tels Pinchas Lapide ou Sir Martin Gilbert, évaluent à plusieurs centaines de milliers le nombre de Juifs sauvés sous la conduite du Vatican."