De Jean-Michel Beaussant dans L'Homme Nouveau :
"Rappelons qu’en 1980, seuls 935 enfants étrangers étaient adoptés en France. C’est à partir des années 1980 que les Français ont commencé à adopter plus et davantage d’enfants étrangers que d’enfants nés en France métropolitaine. À cause des lenteurs de la procédure française et des obstacles administratifs de la Direction des Affaires sanitaires et sociales (D.A.S.S.). Mais aussi parce qu’il n’y a pas assez d’enfants français susceptibles d’être adoptés (400 pupilles de l’État en 2004).
Cruel paradoxe quand, chaque année, plus de 200 000 enfants à naître sont légalement assassinés dans notre pays. Plutôt que de favoriser ce massacre des innocents, un État digne de ce nom ne pourrait-il pas proposer des procédures d’adoption prénatale ?"
MJ
mg
A mon avis c’est un peut dangereux de proposer cela car il peut y avoir confusion avec le statut de “mère porteuse”.
Cela dit, pourquoi pas avoir un organisme genre “aide à la future mère en détresse” (qui existe déjà) afin de proposer à ces futures mamans de “confier l’avenir” de leurs petits à qui veut les accueillir et les élever.
Au lieu de statuer sur le “Beau-parent” comme voudrait faire notre gouvernement, pourquoi ne pas statuer sur une adoption
qui tiendrait compte du (ou des) parents biologiques de l’enfant. Peut-être que des mamans en détresse actuellement seraient désireuses dans ce cas de ne pas recourir à l’avortement.
lama
je suis l’heureux papa de deux enfants que je suis allé chercher en Chine, le troisième va nous venir d’Haïti. Mais nous n’avons pas eu le choix. Quand nous avons postulé dans notre département pour une adoption nationale on nous a dit : pas de pb, vous êtes le 212 ième dossier depuis le début de l’année, l’année dernière il y a eu 7 (oui sept) adoption nationales dans le département. En plus il y a une chasse à l’accouchement sous x que seuls la France et le Luxembourg pratiquent aujourd’hui. Dans abandon il y a don. On ferait bcp mieux de promouvoir cette pratique en aidant les mères à porter à terme leurs enfants, on sait qu’il y aurait bcp de parents potentiels pour les élever, plutôt que financer des avortoirs. C’est toute la politique familiale qui est à revoir. Merci Mesdames Morano, Bachelot and Co, merci nos présidents depuis 50 ans. Mais tout se paie…
Robert
Faut-il croire que M. Beaussant n’a pas lu la dernière note de Rome, qui condamne l’adoption prénatale ?