Liberté politique a rédigé une synthèse sur ce sujet. On y lit ceci :
"la confiscation des biens les plus chers de l’Église, les cénacles de rencontres des chrétiens depuis des siècles, a assez duré. Il est temps que l’État rende ce qu’il a volé. Utopiste? Non, le tableau dressé ci-dessus est bien réaliste. Certes les finances de l’Église catholique traversent une période difficile, et une réforme profonde du statu quo supposera énormément de courage. Qui paiera la restauration de nos églises ? Il faudra de l’énergie et de l’ingénuosité, mais il en va de la dignité des chrétiens de France.
La confiscation des églises est une tragédie française, sans laquelle d’autres églises, en Suisse, en Afrique du Sud comme aux États-Unis, vivent très bien. Cent ans de confiscation de nos églises ont déresponsabilisé les chrétiens de France. Où sont les bâtisseurs de cathédrales ? Si l’urgence n’est pas à la construction, elle est à la rénovation sans laquelle de plus en plus d’églises seront fermées. Si les petites églises représentent un poids énorme sur les budgets serrés des petites municipalités, elles sont pour les chrétiens une priorité, le lieu de la présence discrète de l’amour de Dieu en milieu rural. […] Français, je ne vous demande plus ce que vous avez faits de vos églises. Je vous demande ce que vous allez en faire."