Mgr PIAT, évêque de Port-Louis sur l’Ile Maurice, connu pour ses prises de position courageuses à propos de l’avortement, a affirmé avec force que l’Etat ne peut rester neutre et ne peut se prémunir du respect du pluralisme quand il s’agit de défendre le droit des plus faibles :
" L’Etat ne peut invoquer le respect de la liberté de conscience des citoyens pour renoncer à son devoir de protéger les droits des plus faibles. Par exemple, si quelqu’un, au nom de la liberté de conscience, revendique le droit d’avoir des relations sexuelles avec des enfants, l’Etat a le devoir d’intervenir pour protéger les enfants ; il doit empêcher que des enfants soient abusés par des adultes.
De même, si quelqu’un, au nom de la liberté de conscience, veut se faire avorter et revendique le droit d’avoir accès à un avortement médicalisé, l’Etat a le devoir d’intervenir pour protéger le droit à la vie de l’enfant qui vit déjà dans le sein de sa mère. Il doit empêcher que cet enfant soit torturé ou abusé. De plus, l’Etat a aussi le devoir de donner à la femme en détresse les moyens, le soutien dont elle a besoin pour respecter la vie qu’elle porte en elle".
Jacques
A diffuser aux candidats de toute urgence, merci pour cette info!