Certainement pas à travailler selon Le Figaro :
Au moment où le ministère du Travail fête son 100e anniversaire, la question saute aux yeux : à quoi sert-il ? Une manière d’y répondre consiste à se souvenir des conditions exceptionnelles dans lesquelles il fut créé, à l’initiative d’un ministre de l’Intérieur, Georges Clemenceau […].
Au cours de ce même mois d’octobre 1906, où paraissait le décret créant un «ministère du Travail et de la Prévoyance sociale», se tenait le IXe congrès de la CGT […] affirmant […]la doctrine selon laquelle [les syndicats] n’avaient besoin ni de l’État ni d’aucune autre institution pour gérer les relations économiques et sociales. […]
Ce ministère a été créé dans un but de protection des salariés et de contrôle des conditions de travail offertes par les entreprises. […] Mais, en France, l’administration du travail ne s’est pas contentée de cela, exerçant à la fois un rôle de pilote de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle, de tutelle du paritarisme, de médiateur plus ou moins heureux du dialogue social et, plus que partout ailleurs, de producteur quasi unique de normes sociales. D’où des périodes d’extraordinaire interventionnisme régalien [ou plutôt jacobin, NDMJ], le point culminant étant sans conteste l’imposition des 35 heures par Martine Aubry. […]
henri
Il y a un ministère du travail!
Vous êtes sur?