Parce que :
– le PaCS institutionnalise la précarité. Comme disait Napoléon à qui nous devons le Code civil : « Les concubins ignorent la loi, la loi les ignore ». Pour bénéficier des avantages du mariage, les concubins n’ont qu’à se marier. Mais le mariage a un prix : l’engagement public. L’Etat, pour une société plus stable, moins précaire, moins cruelle avec les plus faibles, a le devoir d’encourager cet engagement, donc le mariage. Favoriser le Bien commun, c’est « ne pas remplacer la famille par d’autres institutions ou d’autres formes d’unions ». Les hommes et les femmes de bonne volonté doivent agir ensemble en « [célébrant] la beauté et la fécondité de la famille, fondée sur le mariage, sa vocation exaltante et son rôle indispensable au sein de la société » (Benoît XVI). Au lieu de cela, l’Assemblée nationale et le Sénat, très majoritairement composés d’hommes, ont mis en place le PaCS il y a maintenant dix ans. Véritable régression, il permet, entre autres, la répudiation de la femme par l’homme. Source de précarité pour l’enfant, le PaCS est une régression pour notre société.
– le PaCS menace le mariage. Il a été signé 145 000 PaCS en 2008 contre 101 000 en 2007 et 22 000 en 2000. En 2008, justement, 273 500 mariages ont été célébrés en France. Un chiffre en baisse depuis 2000 (305 000 mariages). On le constate, le PaCS entre homme et femme est en train de concurrencer le mariage. De le rattraper et même de le dépasser : alors qu’en 2007 on comptait 443 Pacs pour 732 mariages dans le XIe arrdt de Paris, en octobre 2009, le nombre de Pacs a depassé pour le moment le nombre de mariages: 583 Pactes pour 521 mariages. Or :
* le mariage assure la pérennité de notre société et l’union de l’homme et de la femme ne relève pas de la seule sphère privée. Elle a précisément une fonction publique parce que c’est en son sein que naissent les enfants. Or, selon le mot d’Ernest Renan, « aucune civilisation n’a été bâtie par des personnes seules, nées de parents inconnus et mortes célibataires sans enfants ».
* le mariage assure la protection des membres de la famille, notamment de la femme et des enfants.
– le PaCS a été mis en place pour satisfaire les revendications des lobbies homosexuels qui prétendent parler au nom de tous les homosexuels. Il est une première étape vers le « mariage » homosexuel. Le père du PaCS, le député Patrick Bloche ou la présidente de la Commission des lois à l’Assemblée nationale de l’époque, Catherine Tasca, ne l’ont jamais caché.
On n’a même jamais autant parlé de « mariage » homosexuel que depuis le vote des lois sur le PaCS du 15 juin 1999 et du 23 juin 2006. C’est d’ailleurs à l’occasion des 10 ans du PaCS que le maire de Montpellier, Hélène Mandroux-Colas, a lancé un « appel des maires en faveur de l’ouverture du mariage aux couples homosexuels »
La droite en 1999 ne s’y était pas trompée. Elle avait massivement voté contre le projet de loi socialiste instituant le PaCS. Elle était à l’époque dans l’opposition.
Elle est aujourd’hui au pouvoir.
Entre temps, le PaCS a prouvé qu’il était synonyme de plus de précarité.
Nous demandons l’abolition d’une atteinte insupportable au droit à la pérennité et à la stabilité des familles.
Nous demandons l’abolition d’une atteinte en puissance au droit de l’Enfant à avoir un Papa et une Maman.
Nous demandons l’abolition du PaCS.
Maintenant.
PG
Pour le PACS, comme pour l’avortement, sans les évêques, c’est plié.
Parce que sans la mobilisation massive des catholiques, rien ne bougera, et que sans la mobilisation massive des évêques, les catholiques ne bougeront pas.
Le peuple catholique de France est abandonné par ses pasteurs. C’est malheureux, mais c’est ainsi.
Damien d'Empère
Cette campagne est formidable. Ce n’est qu’un début ! Le site est superbe, il faut que les évêques et prêtres de France soutiennent cette démarche et que les partis pro-vie et pro-famille en parlent sur leur site.
Continuez à envoyer à votre entourage mails et textos, mettez le lien du site sur votre page facebook, sur votre site ou blog.
Écrivez aux députés et sénateurs, il faudra peut-être descendre dans la rue, il faut absolument donner de l’ampleur à ce Mouvement, c’est grandiose ce que nous vivons, alors bougeons nous et ne laissons plus faire !
10 ans après le PACS, marchepied de l’anti-famille, les chrétiens de France se soulèvent avec les prêtres et les évêques pour demander l’abolition du PACS.
N’oublions pas : ce n’est qu’un début.
Ne lâchez rien : Nous tenons le bon bout.
N’ayez pas peur : Nous disons la Vérité et nous défendons le Bon.
Ayez confiance : Nous comptons sur l’aide de l’Église de France, qu’elle ose ! Qu’elle ose se lever !
Fred
Et c’est sans doute pour ceci que l’Eglise se porte si mal dans notre pays, plus que partout ailleurs. Les brebis se sont égarées, faute de pasteurs dignes de ce nom. Il est à craindre qu’elles ne soient perdues à jamais….
Sawyer
Je viens d’envoyer le courrier d’abolition du Pacs et à ma grande surprise je reçois une trentaine de réponses automatiques de non délivrance du courrier.
Soit la boite est pleine
Soit le courrier est suprimé car considéré comme Spam.
Soit une notifaication d’absence nous parvient.
Faut-il renvoyer le courrier un par un aux députés?
Il me semble que le système d’envoi en nombre de ce site ne soit pas ou performant ou une bonne idée.
isabelle
Certes l’idée me semble très bonne. Mais la mise en pratiqu proposée pose problème, en effet après un temps d’envoi très long, j’ai compris que nos messages individuels avec le texte de la pétition partait directement à chacun des députés français : et les 3/4 des messages nous arrivent en “Maler demon”, ou messages d’erreurs, est ce les députés, las de ce genre de démarches qui ont fait changer leurs adresses ou un problème technique? Pour les autres deux m’ont répondu en me demandant mon adresse, que je leur ai envoyé, mais ne faisant pas partie de leur circonscrption est ce que ma voix à des chances d’être entendu? Et plusieurs ont des systèmmes de codage, auquel il faut répondre personnellement, on verra. Enfin j’ai envoyé, à Dieu va!
SD
Ce qu’il y a d’intéressant sur le site, c’est qu’il y a des faits. Il y a qu’avec cela que nous pourrons convaincre.
Le pacs, c’est le retour de la répudiation et donc de l’obscurantisme contre la dignité de la femme : voilà une vérité incontournable.
Pour les évêques, je ne peux qu’abonder dans ce qui a été écrit plus haut.
Jean Theis
En ce qui concerne le divorce, il est proclamé que ce sont 70% des femmes qui le demandent. Je ne sais si c’est exact.
Quel est le pourcentage pour les pacsées ?
Personne n’obligeait cette femme à se pacser il y a 8 ans.
Bien sûr, je suis contre le Pacs, mais je ne vais pas signer cette pétition car elle ne servira à rien – il est trop tôt. L’opinion publique ignore encore le côté néfaste, elle pense que c’est bon pour payer moins d’impôts.
Hélas il faudra bien d’autres drames pour que cette opinion ouvre les yeux.
Oktavius
même commentaire que Sawyer et Isabelle avec
2 réponses désagréables fustigeant mon manque de correction…auxquelles j’ai répondu poliment. La forme me paraît à revoir, je le leur ai signalé, poliment également.
Sinon, aucunne chance d’^étre pris au sérieux.
aramis
si je souscris sur le principe au texte de michel janva, celui-ci appelle néanmoins quelques remarques rectificatives.
-il y a de toute évidence confusion, dans l’esprit de l’auteur, entre mariage civil et religieux. Les mariages religieux sont en hausse et les mariages civils en légère baisse, ce qui donne des statistiques tronquées.
Le PACS tend, pour partie, à se substituer au mariage civil. Quelle différence entre les deux actes ? Aucune à mes yeux. Le nombre de divorces (presque un mariage sur deux…)tend à démontrer des comportements identiques. Je note que le nombre de divorces dans les mariages religieux (y compris chez les tradis)explosent. De toute évidence, le phénomène de société dépasse le strict problème de l’instituion mariale.
-comme je l’ai écrit dans un poste précédent sur le mariage homosexuel, le PACS n’a pas eu les effets escomptés sur le lobby homosexuel. Le nombre de couples homosexuels pacsés est de l’ordre de 6% du total de pacsés.
L’erreur majeure de cette pétition est de vouloir combattre les effets et non les causes d’un phénomène de société beaucoup plus global, à savoir l’individualisation hédoniste des comportements. PACS ou pas PACS ne changera rien à l’affaire.
[1. pour lutter contre l’individualisation hédoniste, il faut abroger le Pacs.
2. En effet, le Pacs légalise la répudiation.
3. Au-delà du débat entre mariage civil et religieux, le problème est celui de la stabilité de la société basée sur la famille. Le pacs détruit la famille et par conséquent la société.
MJ]
aramis
je ne suis pas d’accord avec votre analyse en reponse. Vous inversez les choses, vous combattez les effets, non les causes.
Pour qu’il n’y est pas de pacs et que les mariages n’explosent pas, il faut combattre l’individualisme. [Et pour ce faire, abroger le Pacs… MJ]
Autrement, vous videz la mer avec une petite cuillère.On ne lutte pas contre la gangrène en saupoudrant de la sulfamide sur la blessure. C’est la destruction de la cellule familiale qui crée le pacs, non l’inverse. Le PACS n’est qu’une conséquence, pas la cause. J’en veux pour preuve qu’il s’est en partie retourné contre ses créateurs, puisqu’il s’avère etre dans bien des cas un élément stabilisateur des couples avec création d’une cellule familiale.
Enfin, je crois que le mariage ne pérennise plus rien puisque les divorce est devenu une institution. Défendre le mariage, c’est bien. Enseigner le don de soi, le sens du sacrifice, la fidélité, c’est mieux. Et c’est par là qu’il faut (re) commencer. Le mariage, c’est la finalité, pas le début. Je connais bien des couples non mariés, certains pacsés, qui offrent l’image d’une cellule familiale remarquablement stable et conforme à nos traditions.
Le pacs ne détruit rien parce qu’il n’y a plus rien à détruire !C’est l’idéologie libérale-socialiste qui détruit depuis longtemps les fondements de notre civilisation. Le PACS n’en est que le produit. Agité comme un chiffon rouge devant le taureau, il détourne fort bien l’attention du fond du problème.
[Le Pacs est l’un des éléments. Bien sûr qu’il faut enseigner, comme il faut restreindre le divorce, voire le supprimer. Mais cette éducation passe par l’abogation du Pacs.
MJ]
JB
A quand le mariage religieux sans obligation du mariage civil en France ?
d’accord bien sûr pour l’abrogation des PACS
Alexis
bonjour monsieur,
ayant envoyé cette lettre aux élus, je vous envoie les quelques réponses. Vous en ferez surement bon usage. L’aspect flagrant qui ressort est le manque de courage!
Merci
Madame, Monsieur,
J’ai bien reçu votre mail remettant en cause la pertinence du PACS.
La création du PACS en 1999 a modifié le paysage matrimonial français. Mais il n’est pas justifié d’attribuer la baisse récente du nombre de mariages au PACS, car celle-ci répond à une baisse tendancielle depuis les années 1950, attribuable à une désaffection du mariage. Cette désaffection est quelque peu compensée par le PACS, grâce auquel le taux d’unions enregistrées augmente.
De plus, la réforme de 2005 de l’imposition sur les revenus des partenaires pacsés, votée par la Droite, permet aux couples d’effectuer des économies importantes sur le montant des impôts à payer pour l’année du PACS.
Ainsi, une part non négligeable des PACS contractés est une réponse pour de nombreux couples
qui ajustent ainsi rapidement leur comportement à un changement de fiscalité.
En février 2006, la mission d’information parlementaire sur la famille et les droits des enfants a constaté que le mariage conservait sa valeur symbolique tout en n’étant plus considéré comme un modèle unique.
Pour ma part, je reste favorable au PACS et me suis également prononcé en faveur du mariage des homosexuels.
Avec le PACS et le concubinage, il est remarquable que la loi place désormais sur un pied d’égalité tous les couples, quelle que soit leur composition. En cela, le couple homosexuel a acquis une reconnaissance symbolique importante.
Aujourd’hui, l’ouverture du mariage aux couples de même sexe répond à une demande sociale qui participe d’un mouvement général de renforcement du principe d’Égalité, dont la mise en oeuvre passe par la lutte contre les discriminations, le renforcement des droits existants et la création de nouveaux droits.
Par cette réponse, je pense ainsi avoir contribué à clarifier le débat politique.
Je vous laisse libre de votre choix de vote aux prochaines élections en vous rappelant mon profond attachement à la République et à ses valeurs universelles.
Recevez, Madame, Monsieur, mes salutations les meilleures.
Dominique RAIMBOURG
Député de Loire-Atlantique
Bonjour,
Vous avez souhaité, par votre courriel, dresser un bilan de dix années de Pacte Civil de Solidarité, en appelant aujourd’hui à son abolition et c’est bien volontiers que je vous réponds.
Adopté en 1999, sous le Gouvernement de Lionel JOSPIN, au terme d’un débat qui a fortement divisé les parlementaires et la société, il est difficile de trancher nettement en faveur ou en défaveur de ce dispositif.
Les défenseurs du PACS insistent sur le fait que ce contrat, à mi-chemin entre l’Union libre et le mariage, reflète les mutations de notre société et répond aux attentes de nombre de nos concitoyens. Ses détracteurs estiment que le PACS a été un vecteur d’instabilité pour le couple et pour la famille et plutôt que d’accompagner cette précarité, il a contribué à l’encourager, à l’institutionnaliser.
Ce que l’on peut dire, avec plus de certitudes désormais, c’est que le Pacte Civil de Solidarité n’est plus un contrat sur mesure, destiné aux couples homosexuels, puisque 95% des PACS signés aujourd’hui le sont par des couples hétérosexuels, contre 58% en 1999.
j’étais, tout comme vous, très réservé en 1999, à l’adoption de ce texte et je reste persuadé, encore aujourd’hui, de l’importance de l’institution du mariage dans notre société. Est-il pour autant possible, de rayer d’un trait de plume, un dispositif qui n’a cessé de faire plus d’adeptes (+43% en 2 ans) ? C’est la raison pour laquelle je serai plutôt partisan d’une évolution du PACS en lui-même, qui permette de bien différencier le Pacte avec le mariage, sans remettre en cause ce dernier.
Restant à votre écoute,
Je vous adresse mes sentiments les meilleurs.
Jean-Louis CHRIST
Monsieur,
Je partage votre conception du mariage comme valeur de notre société.
Je note avec beaucoup d’intérêt vos arguments. Dans le même temps, il me parait utile et normal d’ouvrir des choix nouveaux, conformes à l’évolution de notre société. Le PACS, ouvert à tous les couples, peut-être un pas pour certains d’entre eux vers le mariage. S’agissant des couples homosexuels, la question que vous évoquez n’est pas d’actualité. Nous devons respecter l’égalité de tous devant la loi, affirmer un esprit de tolérance tout en étant fort et déterminé sur les repères fondamentaux de notre démocratie, sur nos valeur familliales et sur la dignité de la personne humaine.
Soyez assuré, Monsieur, de l’expression de mes salutations les meilleures.
Nicole Ameline
Députée du Calvados
J’ai bien reçu votre message, par lequel vous demandez l’abolition du PACS.
Vous souhaitez connaître ma position sur cette question, en précisant que vous tiendrez compte de ma réponse pour les prochaines élections et en informerez votre entourage, vos ami(e)s et votre famille.
Je préfère encore perdre des voix que ce qui fonde mon engagement : je suis favorable, en ces matières, à la liberté de conscience, et au développement des droits individuels, dès lors qu’ils ne lèsent personne.
Si je respecte votre position personnelle, je la combats sans réserve.
Contrairement à vous, je pense que les unions entre individus relèvent de la seule sphère privée, et ne saurais accepter l’affirmation selon laquelle seul le mariage aurait une fonction publique « parce que c’est en son sein que naissent les enfants ». Cette vision fait fi de la réalité et de la diversité des modes de vie.
Comme vous le notez vous-mêmes, « La droite en 1999 (…) avait massivement voté contre le projet de loi instituant le PaCS. Elle était à l’époque dans l’opposition. Elle est aujourd’hui au pouvoir. »
Je note avec intérêt – et satisfaction- que la raison semble l’avoir emporté dans les rangs de la majorité, et qu’elle ne remet pas en cause un droit que près de 300.000 de nos concitoyens choisissent d’exercer chaque année, en toute liberté.
Que celles et ceux qui se sont fait berner par les déclarations polémiques et démagogiques de la droite s’en offusquent aujourd’hui me paraît légitime.
Elles et ils réalisent sans doute que, pour beaucoup, les postures d’alors n’étaient qu’une imposture.
Mais ce débat ne me concerne pas.
Pour ma part, fidèle à ce qui fonde mon engagement et à ce que j’ai pu exprimer dès avant mon élection, je continuerai à agir pour que tous les choix de vie puissent trouver leur place au sein d’une société qui a fait de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la laïcité ses valeurs de référence.
En ces temps de débats souvent instrumentalisés, voilà des éléments à mes yeux constitutifs de notre identité nationale.
Bien à vous,
François de Rugy Député écologiste de Loire-Atlantique
Bonjour,
J’ai pris bonne note de votre position sur ce sujet.
Pour ce qui me concerne, j’étais monté au créneau avec Christine Boutin il y a dix ans pour m’opposer au PACS.
La lecture des journaux officiels de l’époque pourra d’ailleurs vous le confirmer.
Cordialement,
Jean Claude Lenoir
Député de l’Orne
Oui le mariage pour tous En effet il vaut mieux etendre le mariage a toutes les formes de couple
Ce message a été envoyé depuis un terminal BlackBerry de Bouygues Telecom
Jean patrick gille
david
Bonjour,
Votre message m’est bien parvenu et il a retenu toute mon attention.
Permettez-moi, avant d’aborder le fond de la question, de m’interroger sur
la forme de votre interpellation.
Utilisateur d’Internet, comme vous même, je trouve que cet outil de
communication peut-être utile pour faire circuler l’information (à condition
d’en connaître les sources et de pouvoir vérifier sa pertinence…), mais je
pense aussi que l’outil Internet est destructeur de la véritable relation
humaine. Ainsi, vous viendrait-il à l’esprit d’écrire un courrier, à qui que
ce soit, en ne vous présentant pas ?
D’interpeller votre député sans vous présenter ? Ces deux situations vous
montrent combien Internet est destructeur des «bons usages» que nous devons
avoir entre nous. Ces bons usages résultant de convention appelées le savoir vivre, tout simplement, ou la politesse que notre éducation devrait nous enseigner…
Mais je déplore que, malheureusement, cela échappe à de plus en plus de monde…!
Sur le fond de la question je vous proposerais volontiers, si vous habitiez
ma circonscription, que nous nous rencontrions mais, puisque je ne sais qui
vous êtes, je ne sais pas à qui je m’adresse en vous répondant.
Si toutefois vous habitez ma circonscription, vous devez savoir que chaque
mois j’effectue une quarantaine de permanences dans les mairies qui sont
l’occasion de très nombreux échanges.
Je vous engage donc à venir me rencontrer ou à faire de même avec votre
propre député si vous êtes loin de la Charente.
Si vous venez me voir j’aurais plaisir à vous connaître, si je ne vous
connaît pas déjà, et à dialoguer avec vous sur ce sujet, en développant
l’idée que je ne crois pas que le mariage soit aujourd’hui une réelle
protection pour la famille !! Je suis un enfant de divorcés et, croyez
moi, je sais de quoi je parle…!
Je connais aussi nombre de familles qui sont destructurées, dans
lesquelles les relations humaines, entre parents ou avec les enfants,
sont lamentables….
Alors Pacs ou mariage ce qui compte c’est l’amour que l’on se porte et
ce n’est rien d’autre, car sans cela rien ne peut aller !! Je terminerai
ce trop court message pour vous dire aussi que si le Pacs n’existait pas
cela ne signifierait en rien que le mariage serait LA solution.. Si
certaines personnes ont choisi de se Pacser c’est le plus souvent pour
«améliorer» la situation par rapport à l’Union Libre… Ne plus leur
offrir cette possibilité ne signifierait pas que la solution du mariage
s’imposerait alors à eux…
Je reste bien entendu à votre disposition, surtout si vous avez la
possibilité de venir me rencontrer pour un dialogue « direct », et je
vous remercie d’essayer dorénavant d’appliquer à vos messages e.mails
les mêmes règles de politesse que celles que vous emploieriez dans votre
vie quotidienne en vous présentant quand vous vous adressez à quelqu’un
qui ne vous connaît pas !
Bien à vous.
Jérôme Lambert
Député de la Charente