Dans le tumulte de l'actualité, n'oublions pas qu'il ne faut rien lâcher et que l'abrogation pure et simple de la loi Taubira doit rester un objectif "non négociable" pour 2017 sans pour autant accepter un CUC ou un Pacs amélioré. Afin de se préparer intellectuellement à ce débat, Liberté Politique propose une publication intéressante :
"Il y a deux ans, le 23 avril 2013, la majorité socialiste et ses alliés votaient l’ouverture du “mariage” aux personnes du même sexe (…) Nulle alternative acceptable à cette apparence de loi ne saurait altérer la réalité du mariage entre l'homme et la femme.
Pour autant, la loi votée, la question est moins de supprimer ou de changer le texte, que d’assurer le rétablissement dans la loi du véritable mariage au sein d'une société tétanisée par le mythe du progrès. Même à droite, de nombreux députés sont affolés par la perspective d’un « retour en arrière »…
Dès lors, comment procéder ? Les analystes de Liberté politique : juristes, philosophes, théologiens, historiens, élus…, affrontent dans le dernier numéro de notre revue une question politique qui constitue un cas d'école exemplaire sur la manière de revenir aujourd'hui sur une loi dite sociétale, où les autorités de l’État se sont attribué une fonction quasi religieuse en se faisant le juge suprême de la définition du mariage.
Nul chrétien responsable ne peut être indifférent à ce travail de réflexion qui relève de notre responsabilité politique à tous. Il s’agit tout bonnement d’aborder le réel dans toutes ses contingences, avec le désir de s’engager, humblement, pour déconstruire la déconstruction, pour éclairer les consciences, pour faire progresser le bien sans fuir la réalité dans des pétitions de principe.
La politique se conçoit dans les exigences de l’action, avec prudence et volonté. On ne lâche rien, mais avec discernement, c’est tout l’enjeu de cette question politique essentielle."
Voici la présentation et le sommaire de l'ouvrage et comment le commander :
"Faut-il et comment abroger un texte qui postule un changement de civilisation ? Dans une société relativiste dominée par l’idéologie du progrès, revenir sur une loi injuste prétendant créer arbitrairement de « nouveaux droits » ne va pas de soi. Le sens de l’histoire veut rendre toute évolution législative en matière de mœurs quasi-irrévocable. Cependant, renoncer aux principes fondateurs de la société humaine, comme celui des liens publics du mariage entre l’homme et la femme, conduirait à brouiller les consciences et entretenir la confusion, ce à quoi le chrétien ne saurait se résoudre. Si le principal obstacle à l’abrogation de la loi Taubira est culturel, la priorité consiste à préserver la lumière et la vérité sur l’anthropologie du mariage. Cette priorité doit engager des mesures législatives proportionnées et immédiates. Liberté politique explore les champs d’action possibles, à la fois culturels et politiques, pour préserver, promouvoir et protéger le mariage après la loi Taubira."
Abrogation. Protéger le mariage après la loi Taubira
L'ENVIRONNEMENT MORAL ET CULTUREL
Abroger les racines de la loi
Michel Pinton — La loi Taubira est la traduction politique d’une croyance collective qui s’apparente à un néo-catharisme. Son abrogation définitive ne pourra s’envisager sans de nombreuses mesures législatives d’accompagnement, mais aussi par des actions d’ordre moral et culturel.
Résister à une loi injuste
Fr. Sébastien Perdrix, op — L’enjeu de l’abrogation de la loi Taubira n’est pas d’abord politique ou juridique, mais bien moral et culturel. Dès lors, quelles sont les modalités concrètes de la résistance politique pour renverser la situation ?
L’archaïsme du mariage libertaire
Roland Hureaux — L’enjeu de l’abrogation du mariage libertaire s’enseigne par l’histoire des civilisations : seul le modèle de mariage chrétien garantit la dignité des femmes, l’autonomie des enfants et la liberté politique.
LES OPTIONS JURIDIQUES ET POLITIQUES
Abroger n’est pas réécrire
Joël-Benoît d’Onorio — Abroger la loi Taubira sur le « mariage pour tous » pour réécrire un autre texte reviendrait en réalité à la proroger avec des correctifs marginaux qui ne remettraient pas en cause le principe initial.
Rendre le mariage inaltérable
Anne-Marie Le Pourhiet — L’abrogation de la loi Taubira rendrait son sens normal au mariage. Mais il serait prudent de le mettre à l’abri des changements de majorité en hissant sa définition au rang constitutionnel, de façon à la rendre « inaltérable ».
« Revenir sur la loi Taubira sera révolutionnaire ! »
Entretien avec Philippe Gosselin — L’abrogation de la loi Taubira n’est pas seulement une question juridique, c’est aussi un problème politique posé aux parlementaires, avec un double piège à éviter : l’illusion d’un simple retour en arrière et la résignation.
DOCUMENT
Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles
Congrégation pour la doctrine de la foi — Note argumentaire pour protéger en raison la dignité du mariage et éclairer l’action des hommes politiques chrétiens confrontés à la reconnaissance légale des unions homosexuelles.
Fucius
Il ne suffit pas d’abroger la loi Taubira.
Il faut soustraire le mariage à l’État.
I faut abolir le mariage civil et interdire à l’État toute nouvelle intrusion dans les “choix de vie”; car la mainmise socialiste sur l’État est inévitable et universelle.
Et pour nous protéger du socialisme, il faut obtenir la démocratie directe, au moins sous la forme du référendum-véto à la suisse.
flore
” Si le principal obstacle à l’abrogation de la loi Taubira est culturel”
Non.
aucune culture humaine n’admet que le simple fait d’avoir en guise de sexualité une “préférence” pour des activités génitales entre autres scatophiles, puisse fonder le mariage.
creoff
Supprimer une loi Hollandesque! Voilà un exercice qu’il faudra faire et refaire! Autant s’entraîner sur un cas d’école: la loi Taubira! Il y a aussi des lois Sarkoziennes à supprimer..
C’est la fête au ménage!
robert
Seul problème, pour abroger la loi Taubira, il faut quitter l’U.E. ! François Hollande ne représente qu’1/5ème de président ! Pratiquement tout est décidé par Bruxelles sans l’avis des peuples ! Et on peut aller jusqu’à dire que Bruxelles n’est qu’une marionnette anglo-sioniste ! La théorie du genre est encouragée par l’ONU !