Témoignage d'un participant :
"Longue file d'attente à l'entrée et passage au compte goutte pour vérification des invitations avec justificatif pièce d'identité, par la sécurité. Forcément, il ne devait que des huiles saintes à l'intérieur. Et puis sans prévenir, une section de mobile robocop apparaît et repousse l'ensemble des personnes présentes, y compris, celles dans la file d'attente et celles dans le café à côté de l'entrée. Incompréhension totale des bobos gay ou gau-chaud, je ne sais plus trop !
Et puis une voiture arrive: personne ne bronche parmi les personnes présentes. On ne voit pas grand chose, on est loin comme d'habitude. Une deuxième voiture arrive. Cette fois, une dame conspue les personnes qui sortent. Je ne sais pas qui sait mais je lui fait confiance: et les "Hollande démission", "Taubira casse toi", "dictature socialiste", "socialiste pédophile" fusent. On n'est même pas une dizaine. Les CRS ne bougent pas. Une troisième voiture arrive et rebelote. Nous ne sommes plus que 2.
Je décide de rester sur place jusqu'à la sortie des ministres (je ne sais absolument pas lesquels sont venus). L'attente est longue. Heureusement, il ne fait pas trop froid. Enfin, vers 22h15 une voiture se prépare à partir, et part. De même pour une deuxième voiture.
A crier à deux, on fait plutôt pitié mais bon…il faut croire ça a porté des fruits. Avant que la troisième voiture ne parte, je suis violemment expulsé par la police, à coup de clé de bras, de plaquage contre les murs du métro et de coup de pieds dans le dos, dans les escaliers. Tout ceci alors que je n'oppose aucune résistance physique et que je ne fais aucune provocation. Pas de caméra dans les couloirs, mais une fois sur le quai, ils se rendent compte qu'il y a du monde alors ils se tirent, sous mes colibets. Ils n'osent pas revenir."