La mise au pilori par les gauchistes n’a que peu d’effet sur le peuple américain, comme le note Christian Daisug dans Présent :
[…] D’abord, la condamnation de Trump pour « racisme » par la Chambre des représentants se retourne contre ses assaillants puisque les instituts de sondage ajoutent d’un coup quatre points à sa cote de popularité (50 %), un chiffre rarement atteint par un président à ce stade de son premier mandat.
Ensuite, les quatre cavalières de l’apocalypse de l’homme blanc – une Porto-Ricaine, une Noire de Chicago, une Palestinienne et une Somalienne, toutes d’extrême gauche, toutes élues du Congrès – se sont imposées comme l’un des plus spectaculaires porte-drapeaux du parti démocrate, dont les dirigeants devront maintenant expliquer aux modérés, si précieux dans une élection, la dérive extrémiste et la démagogie explosive.
Enfin, la Chambre des représentants tenue par les démocrates, qui souhaitaient la transformer en chambre ardente de la justice subversive en y clouant Trump au pilori de la destitution et de l’indignité nationale, est devenue, l’espace d’un vote, la chambre de toutes les grotesques lamentations d’une opposition sectaire, déçue et humiliée.
Cette humiliation adverse constitua à Greenville les meilleurs moments de Trump : moqueur, acide, princier. Quelqu’un dans la foule lança un seul mot : Bullshit !, qui signifie « foutaises ». Trump attrapa le trait alors qu’il ne s’était pas encore noyé dans la fièvre ambiante. Il en fit son leitmotiv pendant dix minutes. « Oui, dit-il, foutaises. C’est un mot terrible mais juste. Foutaises que cet effort ridicule pour m’évincer avec un canular russe imaginé par les manœuvriers démocrates et la propagande médiatique. Foutaises d’avoir voulu m’écarter alors que notre économie connaît les plus retentissants succès depuis un demi-siècle. Foutaises d’avoir cru à l’échec du bon sens. »
Trump remercia les 137 démocrates qui ont voté avec les républicains pour balayer les prétentions d’un certain Al Green, élu du Texas, qui voulait rassembler une majorité sur un texte affirmant que Trump, imposteur et incompétent, entraînait l’Amérique vers sa ruine. Green n’eut avec lui qu’une centaine de dupes : 100 sur 435. On voit le gouffre des illusions. On voit la pathétique intoxication de ceux qui ont adhéré aux fantasmes libéraux sans même s’imaginer qu’une autre Amérique pouvait exister. On voit surtout l’étendue de la victoire politique et psychologique de Trump. Les chacals ont perdu. La bête aux abois peut de nouveau sortir de son abri. A Greenville et ailleurs.
Une bonne leçon de politique politicienne pour nos politiques de droite qui rampent devant la gauche…