Par un collectif de l’équipe pédagogique :
Il y a des démarches qui relèvent de la vigilance, d’autres de l’acharnement. Ce que vit notre établissement scolaire depuis un an n’a plus rien à voir avec un contrôle pédagogique ordinaire. Il s’agit désormais d’un harcèlement administratif systématique, orchestré par le rectorat de Lyon.
Notre école n’est pas un bastion fermé. Elle est ouverte, engagée, disponible pour collaborer avec les institutions. Et pourtant, depuis plusieurs mois, nous subissons un traitement d’une sévérité incompréhensible :
- Une interdiction préfectorale,
- Deux inspections en moins d’un an,
- Trois mises en demeure pour des irrégularités mineures, souvent de simples points de procédure, là où le bon sens administratif aurait dû privilégier le dialogue et l’accompagnement.
Nous n’avons jamais fui l’échange. Bien au contraire. À la demande même de l’académie, nous avons mis à disposition nos propres enseignants, salariés de notre structure, pour surveiller les épreuves du Diplôme National du Brevet. Une démarche assumée, sans aucune contrepartie financière, dans un esprit de coopération éducative.
Et en retour ?
Des courriers menaçants, une pression continue, une suspicion permanente, comme si notre simple existence dérangeait une machine administrative incapable de sortir d’une logique de contrôle. Incapable de dialoguer avec un petit établissement libre de 12 élèves, préférant les rapports, les convocations, les accusations – même fondées sur des faits inexacts, déformés ou mensongers.
Derrière ce zèle brutal, ce sont des enseignants, une direction, des familles entières que l’on piétine. Qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas ici de garantir la qualité de l’enseignement, mais de fragiliser, d’isoler, de faire plier.
Nous sommes confrontés à un véritable acharnement : inspections inopinées, exigences récurrentes, injonctions pressantes – sans égard pour les réalités du terrain, sans écoute, sans vérification des faits.
L’Éducation nationale doit construire, non détruire
Elle est censée veiller, accompagner, soutenir. Pas punir de manière aveugle et arbitraire. Nos élèves, nos familles, nos enseignants méritent mieux que ce climat de défiance, de suspicion et de harcèlement institutionnel.
Un appel au dialogue, à l’équité, à la justice
Nous demandons au rectorat de sortir de cette logique punitive pour renouer avec des relations fondées sur le respect et la confiance. Oui, nous sommes prêts à travailler main dans la main avec l’État. Mais pas dans un climat d’hostilité permanente.
Nous ne réclamons aucun passe-droit. Nous demandons un traitement juste, proportionné, humain. Et si cette demande ne peut être entendue, c’est qu’un dysfonctionnement plus large est à l’œuvre et qu’il est temps, collectivement, de le dénoncer.
Soutenir l’école : « Le Sou de Pauline »
Pour préserver cette œuvre éducative libre et la faire vivre dans la paix, vous pouvez nous aider concrètement grâce à notre campagne de dons :
🔹Assurer la pérennité de l’école malgré les pressions administratives
🔹 Financer les frais juridiques liés à la défense du droit à une éducation chrétienne
🔹 Améliorer les infrastructures et garantir un cadre d’apprentissage serein à nos élèves
📌 Pour faire un don :
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👉 Ou directement sur notre site : www.mepmj.fr
🙏 Ensemble, défendons la liberté d’enseignement et soutenons la Maison d’éducation Pauline Marie Jaricot.
Merci pour votre générosité et vos prières.
Que Dieu vous bénisse ! ✨