D'Ivan Rioufol :
"le "modèle social", qui prend en charge la santé, le chômage et la retraite, est l'objet d'un coûteux acharnement thérapeutique. Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, François Hollande n'osent annoncer la mort clinique de ce qui fut un exemplaire système de répartition des fonds et de cohésion sociale. Mais le temps béni des solidarités n'est plus dans une société hétérogène et paupérisée. Ce n'est pas respecter les gens que de laisser croire, comme le fait Stéphane Hessel, le gourou des "indignés", en la préservation des acquis d'après-guerre. Les protections doivent être repensées. L'opinion peut comprendre cette évidence.
Les Français savent qu'ils vivent la fin d'une époque. Une étude de la Fondation Jean-Jaurès montre que 80 % d'entre eux veulent une réduction des dépenses publiques. Or cette baisse oblige l'État à réduire les générosités qu'il sème avec l'argent qu'il n'a plus. À peine annoncé par le gouvernement, le 24 août, le premier plan d'économies s'avère dépassé. Les 6 à 8 milliards d'euros supplémentaires que François Fillon est chargé de grappiller en urgence ne suffiront pas davantage. Sarkozy a expliqué, jeudi dernier, qu'il refusait la rigueur, synonyme selon lui de baisse des retraites et des salaires, et qu'il entendait "garder le modèle social"."
Charles Vaugirard
Acharnement thérapeutique ?
De toute façon nous sommes contre l’euthanasie : donc sauvons le modèle social !
Nicolas
Soit, laissons mourir le modèle social : plus d’assurance maladie, plus d’assurance chômage, plus de retraite, plus d’allocation familiale.
Baisse conséquente d’impôt pour les gens qui travaillent, qui sont en bonne santé et n’ont pas d’enfants.
Et pour les autres on fait quoi ?
Pour les gens gravement malade et les handicapés : euthanasie.
Pour les femmes enceinte au chômage : avortement.
Pour les vieux : l’hospice. Sauf que financer un hospice, c’est déjà une dépense sociale : donc euthanasie encore.
Pour les familles nombreuses, pour les parents au chômage : perdre ses enfants dans la forêt en attendant que l’ogre passe.
Moi je n’achète pas ces solutions. Et j’ai cru comprendre qu’elles ne vous plaisent pas plus qu’à moi.
Et à part ça, Monsieur Rioufol, quelles autres solutions ? La charité. Mais qui pratique encore la charité de nos jours ? Les chrétiens. Donc vive le modèle social chrétien.
MAZIROT
“plus d’assurance maladie, plus d’assurance chômage, plus de retraite, plus d’allocation familiale.”
Ah bon?
Renseignez-vous auprès de la FFSA vous aurez le catalogue des systèmes d’assurance tant à titre privé qu’au sein de l’entreprise, pour couvrir les risques que vous énoncez(à l’exception des allocations familiales qui font partie de la compensation pour les engendreurs de consommateurs et de chair à canon que sont les enfants).
En étudiant le coût réel des choses et de chaque risque, vous serez étonné de la réalité du modèle social à la française que le monde nous envie et que personne ne copie, vraie pompe à l’appauvrissement et de la perte de responsabilité, de propriété pour chacun et notamment sur sa rémunération complète.
la charité a été remplacée par la solidarité étatique,obligatoire, spoliatrice, anonyme et vagabonde.
Nicolas
@MAZIROT
Les assurances privées sélectionnent les risques et ne prélèvent pas leurs cotisations proportionnellement aux moyens des assurés. C’est le principe même de leur modèle économique.
Comment fait une personne déjà malade pour s’assurer contre la maladie dans un système d’assurance privée ? Comment un chômeur ou une femme de ménage pourra-t-ils faire pour régler la même cotisation qu’un cadre supérieur ?
Comment un système privé pourrait il mettre en place un système de retraite par répartition ? Et comment un smicard peut il accumuler des capitaux en vue de sa retraite quand ses revenus d’activité ne lui laissent aucune marge ?
Dans tous ces cas la solidarité publique est incontournables !
Jean Theis
On n’a pas besoin d’appliquer la “solidarité sociale” au monde entier comme on continue de le faire…C’est même le seul poste en augmentation dans le budget.
Doit-on pour être “solidaires” se tirer constamment des balles dans les pieds ?