L’association hyper-violente Act Up a perturbé la "conférence internationale sur le VIH et la santé gaie" organisée les 28 et 29 novembre à l’Hôtel de Ville de Paris. Les militants, pourtant invités, ont déversé un sac de boîtes vides de médicaments sur la tribune pour protester contre l’invitation à cette conférence de l’écrivain américain Tony Valenzuela, ancien acteur porno et séropositif, mais adepte du "bareback" (terme qui désigne les rapports sans préservatif entre personnes séropositives). Valenzuela est donc très critiqué pour ses écrits en faveur de l’abandon du préservatif et son analyse faisant du crystal -une drogue dure à la mode dans le milieu homo– un élément du "principe de plaisir" chez les gays. Est-ce à dire que les homosexuels de la mairie cautionnent ces pratiques ?
C’est en effet étrange car la mairie de Paris, victime d’Act Up, avait recasé plusieurs de ses militants (comme l’adjoint à la culture, Christophe Girard, et le conseiller de Delanoë, Philippe Lasnier). Mais sans doute, la mairie coupera-t-elle ses subventions (32000€). A noter également que la presse, d’habitude prolixe sur les faits des commandos d’Act Up, s’est montrée curieusement silencieuse sur cette affaire.