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France : Politique en France

Adoption : l’intérêt de l’enfant doit primer sur le “désir d’enfant”

Hier, l’Assemblée nationale a adopté des mesures pour faciliter l’adoption d’enfants français. Les députés socialistes ont proposé d’étendre « l’agrément d’adoption aux couples pacsés ou vivant en concubinage », arguant que l'adoption n'est pas refusée aux personnes célibataires.

L’amendement a été refusé. Véronique Besse, membre de la Commission spéciale sur l'enfance délaissée et l'adoption, est intervenue pour défendre les mesures de bon sens que contient cette proposition de loi. Elle a également déclaré :

B« Le sens de l'adoption, c'est de donner à des enfants les parents dont ils ont besoin et non l'inverse. Ne nous trompons pas, la question centrale de l’adoption, c’est la question de la place de l’enfant dans notre société et de ses droits. Ce qui doit primer, c’est l'intérêt de l'enfant, plutôt qu'un supposé droit à l'enfant. Il est encore moins question de répondre à des revendications communautaristes mais d’assurer la stabilité des familles et l’équilibre des enfants qui ont besoin pour cela de la complémentarité d’un père et d’une mère. Trop souvent délaissée au profit d’enjeux immédiats, la famille constitue pourtant le socle de notre société et doit être au cœur de nos priorités. Promouvoir la famille et soutenir les mesures d’aides à l’enfance en détresse, c’est un choix de société, c’est aussi faire le pari de l’avenir. »

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5 commentaires

  1. L’argument du célibataire ne tient pas : le couple précaire qui adopte peut toujours rompre, plus facilement que le marié ; en revanche, on n’a encore jamais vu de célibataire se diviser.

  2. Le titre de Ouest-France (article en lien)
    “Les députés refusent l’adoption aux couples pacsés”
    montre bien que, pour le journaliste, l’intérêt des adultes passe avant l’intérêt des enfants.
    Merci Madame BESSE d’avoir rappelé des réalités qui ne sont plus si fréquemment affirmées:
    -Le sens de l’adoption, c’est de donner à des enfants les parents dont ils ont besoin et non l’inverse.
    -Ce qui doit primer, c’est l’intérêt de l’enfant, plutôt qu’un supposé droit à l’enfant.
    -assurer (…) l’équilibre des enfants qui ont besoin pour cela de la complémentarité d’un père et d’une mère.

  3. Le bon sens serait-il de retour ? J’espère que cela n’est pas l’effet de la période électorale…
    En tout cas, merci Mme Besse pour votre intervention.

  4. Au nom de quelle obscure “religion” en effet aurait-on un “droit à l’enfant”, alors que le droit à la vie lui-même se trouve bafoué ?
    l’enfant est avant tout une personne humaine libre et unique et non pas une marchandise ou un matériau qu’on l’on pourrait acquérir, utiliser et jeter à sa guise.
    grand merci à Madame Besse de le rappeler avec efficacité.

  5. Merci Madame.
    Enfin, une !

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