Dans Le Figaro, les
pédiatres Jean-Paul Gallet, Jean Lalau Keraly, Jérôme Valleteau de
Moulliac, François Condroyer écrivent :
"[N]ous pédiatres, chargés de veiller au bon
développement somatique et psychoaffectif des enfants de leur naissance
jusqu'à la fin de l'adolescence, sommes extrêmement soucieux des
bouleversements que cela risque d'occasionner dans leur construction.
Nous savons déjà, en effet, les difficultés multiples vécues par les
enfants adoptés par les familles hétérosexuelles, qui doivent assumer
des traumatismes nombreux, liés à l'abandon et à la double identité
familiale. Qu'en sera-t-il demain?Il est évident pour nous que
«le droit de l'enfant» doit primer sur «le droit à l'enfant». L'adoption
est faite avant tout pour donner une famille à un enfant et non
l'inverse. De plus elle doit être «crédible». Il n'y a pas pour nous de
droit à l'enfant à n'importe quel prix, celui-ci ne devant pas être un
objet mais un sujet au centre de toutes nos préoccupations. En aucun
cas, l'intérêt général de ceux-ci ne peut se faire au profit d'une
petite minorité parmi la minorité.Aucune étude, sérieuse à ce
jour et non partisane, n'a prouvé l'absence de danger à venir d'une
telle modification de la cellule familiale. En tout cas, il nous paraît
essentiel que le principe de précaution, si souvent mis en avant dans
beaucoup de domaines de la biologie, de la médecine ou de la science en
général, soit avancé quand il s'agit d'un tel bouleversement dans
l'éducation d'un enfant. À une époque où beaucoup de jeunes manquent de
repères, ce projet risque de brouiller davantage la construction de leur
personnalité.N'y aurait-il pas demain une nouvelle
discrimination majeure si un enfant n'avait pas le droit dès la
naissance d'avoir un père et une mère, comme la majorité des autres
enfants. Que se passerait-il en cas de séparation de ces couples? La
lutte contre les inégalités et la défense des minorités, tout à fait
légitime en soi, ne peuvent en aucun cas être un prétexte pour nier les
différences et la complémentarité entre un père et une mère. Ceux-ci,
même séparés, restent indispensables à un enfant pour se construire et
devenir adulte.Notre devoir de pédiatres nous impose de réagir
car il est devenu évident pour nous que ce projet de loi se désintéresse
complètement de l'avenir de l'enfant, qui a droit à une famille où il
aura le maximum de chances de s'épanouir."
l'anarcho
Cette loi de l’adoption ou de mariage à venir est inapplicable dans la vie… l’idéologie se heurtera au réel…
VD
Ce sont les psychologues et psychiatres qui se frottent les mains : du travail en perspective pour des années !