L'Institut de politique familiale, ONG Internationale possédant un statut consultatif auprès des Nations Unies, écrit :
"Au sujet de la procédure Parlementaire en cours sur le Projet de Loi visant à donner aux couples de même sexe l’accès à l’adoption, certains médias ont prétendu, avec un manque total de rigueur, que toutes les études scientifiques indiquent qu’il n’ya aucun motif de refuser l’adoption aux couples de même sexe.
Les conclusions du rapport « Ce n’est pas pareil » [pdf 36 pages], étude effectuée par l’association espagnole ‘Hazte Oir’ en collaboration avec l’Institut de Politique Familiale qui présente une vue synthétique de l’état de la recherche scientifique sur la question, diffèrent de manière substantielle des opinions que certains ont répandu avec beaucoup de légèreté. En effet, d’après les études les plus fiables, les enfants élevés par des couples homosexuels se développent très différemment, et selon des aspects préjudiciables pour eux, des enfants qui grandissent dans des familles naturelles.
Les auteurs du rapport fournissent une information et une documentation remarquables sur les risques supplémentaires encourus par les enfants élevés par des couples homosexuels.Faut-il rappeler ici que les enfants sont les titulaires uniques et exclusifs du droit d’adoption dans l’ordre juridique international ?
On oublie fréquemment que ce sont les adoptés et non les adoptants qui ont le droit d’adoption. L’adoption doit aller en faveur de l’adopté et en étant spécialement soucieux de son bien-être, indépendamment des aspirations des adoptants.
La Convention des Droits de l'Enfant dit que "les États Parties qui reconnaissent ou permettent le système d'adoption veilleront à ce que l'intérêt supérieur de l'enfant soit la considération primordiale" et la Déclaration des Droits de l'Enfant elle-même dit que "l'intérêt supérieur de l'enfant doit être le principe directeur de ceux qui ont la responsabilité de son éducation". Dans tous les cas, selon toutes les interprétations aussi bien légales, éthiques que scientifiques, on doit préserver le bien du mineur.
Une fois ce principe posé, il convient de se demander s’il existe ou non une évidence scientifique sur l'aptitude des couples de même sexe pour adopter des enfants.Il devient choquant d’affirmer qu'il y a un consensus parmi les chercheurs sur l'innocuité de l'adoption par des couples homosexuels, quand plusieurs des plus éminents ne sont pas d’accord avec cette affirmation. Ainsi l'a manifesté le Président de l'Association Mondiale de Psychiatrie qui a déclaré qu’ "un noyau familial avec deux pères ou deux mères est clairement préjudiciable pour le développement harmonieux de la personnalité et l'adaptation sociale de l'enfant". Même l'American College of Pediatricians dans son rapport "Parenting Issue : Homosexual Parenting : Is It Time For Change ?" se montre clairement contre.
C’est pourquoi notre Institut de Politique Familiale soutient les manifestations publiques organisées par un grand nombre d’associations diverses pour que ne soient pas bafoués les droits des enfants à bénéficier de l’amour d’un père et d’une mère."