Samedi, les AFC ont pris la parole lors du Grenelle de la famille. Geneviève Verdet a expliqué intervenir « comme un sergent recruteur, le sergent recruteur du mouvement familial" :
"Ce mouvement familial est représenté par l'UNAF qui est le syndicat des familles. L'UNAF compte aujourd'hui 714 000 familles. Si, demain, grâce à vous, elle en comptait 1 500 000, cela renforcerait grandement son poids auprès des pouvoirs publics. Cette institution serait incontournable pour toutes les décisions concernant la famille. Il n'a échappé à personne que, lors de la préparation du projet de loi sur la famille, la ministre [en charge] de la famille avait oublié d'y associer l'UNAF [Mais l'UNAF a bien été sollicitée. NDMJ].
Vous n'ignorez pas non plus qu'une autre structure a été mise en place par l'équipe précédente : le Haut Conseil de la Famille. La place des représentants familiaux a diminué au sein de ce conseil, non pas en quantité, mais en pourcentage, par suite de l'adjonction par le gouvernement d'experts non familiaux.
L'UNAF a donc un rôle essentiel de représentation des familles qu'il faut renforcer. L'UNAF, c'est la diversité des familles, la diversité des mouvements : 8 000 associations issues de 70 mouvements. (Vous avez bien sûr devant vous des représentants des meilleurs). Chacun peut donc trouver dans ces associations celle qui porte au mieux ses valeurs.
Cela ne veut pas forcément dire abandonner vos engagements pour un autre. Il y a plusieurs niveaux d'engagement au sein de ces associations.
Cela commence par une adhésion qui donne des voix. De par le vote familial : 1 voix pour le père, 1 pour la mère, 1 pour chaque enfant mineur vivant, 1 par groupe de 3 enfants mineurs, 1 par enfant mort pour la France, 1 par enfant majeur handicapé à la charge de la famille, vous pouvez peser sur les décisions. Vous êtes des familles qui accueillent souvent plus d'enfants que les autres. Venez donc renforcer l'UNAF pour qu'elle devienne incontournable".