Selon le Monde :
c’est le directeur du cabinet d’Edouard Philippe, Benoît Ribadeau-Dumas, qui a lui-même informé le procureur de Paris, Rémy Heitz. Mediapart assure que la perquisition a été ensuite déclenchée après la transmission au parquet, vendredi 1er février, de ces éléments que Matignon tenait de l’hebdomadaire Valeurs actuelles.
Jeudi 31 janvier, dans la foulée de la publication des enregistrements de MM. Benalla et Crase, Valeurs actuelles avaient adressé deux questions à Matignon : « L’hebdomadaire croit savoir que la conversation enregistrée entre Benalla et Crase a eu lieu dans l’appartement de la responsable du groupement chargé de la sécurité du premier ministre, le GSPM, et se demande si les enregistrements révélés par Mediapart ne seraient pas des écoutes administratives – comprendre : réalisées par un service de renseignement », écrit le site d’information.