Il aura fallu six années de procédure judiciaire déclenchée par le ministre socialiste de l’intérieur, Bruno Cazeneuve, et un procès ubuesque pour aboutir à ce qui était logique : la victoire de la liberté d’expression.
Ce mardi, le tribunal a considéré que la diffusion de ces images constituait une réponse «cohérente» de Marine Le Pen à «une attaque polémique».
Par ailleurs, le tribunal a jugé que la diffusion ne revêtait «aucun caractère prosélyte dès lors que les images étaient accompagnées des commentaires» rédigés par les élus, qui n’ont ainsi pas «banalisé (ou) présenté sous un jour favorable la violence». La 14e chambre correctionnelle a reconnu «une vocation informative» dans la diffusion de ces images, laquelle «s’inscrit dans une démarche de protestation politique». La diffusion «contribue au débat public» dès lors qu’elle ne «banalise pas» la violence.[source]
A l’origine de cette folie, il ne fait pas oublier qu’il y a le petit commissaire du peuple, Jean-Jacques Bourdin, qui avait osé faire une comparaison honteuse entre Daesh et le FN.
Réaction de Gilbert Collard pour Boulevard Voltaire :
Oui, c’est une bien belle chose lorsque la Justice est indépendante. Il faut quand même rappeler que pour arriver à cette décision de relaxe, au point que les revues juridiques s’y intéressent, il a fallu passer par deux demandes de levées d’immunité parlementaire. La première a été refusée par une commission à majorité socialiste. La seconde acceptée par une majorité à composante de La République en marche et des Républicains, passée par un juge d’instruction qui n’a pas eu le courage de rendre une ordonnance de non-lieu. Et se retrouver, après plusieurs années, devant un tribunal. Tout cela pour des faits qui n’auraient jamais dû faire l’objet de poursuites. On a la preuve qu’il y a une mécanique politique de répression judiciaire qui fatigue et qui porte atteinte à l’honneur, et une mécanique de décisions de justice qui, lorsqu’elle est indépendante, fait la leçon à toute cette mécanique de poursuite.
C’est un coup monté par les hommes de main de M. Hollande, tant au Parlement qu’au ministère de l’Intérieur. Cette affaire a été montée de toutes pièces pour nous faire du tort.
Un procureur nous a fait convoquer par la police et par un juge d’instruction, tout cela pour un jugement qui est remarquablement motivé et qui nous ramène, finalement, au départ. Jamais nous aurions dû être poursuivis. Il va falloir, un jour, que l’heure sonne des responsabilités.
VAUCENAY
Il me semble que le prénom de Cazeneuve est Bernard et non Bruno
chrisfree
Oui, cela est très bien. Mais d’autre part, formule du “en même temps”, le Conseil d’État valide la dissolution de Génération Identitaire. Si M. Darmanin se plaît à relancer l’affaire, il est fort probable que Marine Le Pen et Gilbert Collard soient condamnés.
CesarevitchAlexei
Bernard Cazeneuve a été un “remarquable” ministre de l’intérieur avec a son actif plusieurs dizaines (centaines ?) de vicitimes du terrorisme islamiste.
DUPORT
Fort bien et quelles vont être les sanctions contre Cazeneuve ?
philippe paternot
bonne nouvelle, il existe encore quelques juges honnêtes qui jugent d’après la loi et non leurs lois