3 mois avant les attentats de Charlie en janvier dernier, un individu aurait fait des repérages devant les locaux de Charlie Hebdo. Un des journalistes travaillant pour l'agence Premières Lignes, un voisin de l'hebdomadaire satirique, témoigne avoir remarqué un monospace stationné avec e conducteur se disant à lui-même : «Ça va leur apprendre à critiquer le Prophète!». Rappelons que Charlie était déjà sous protection.
Après discussion avec l'individu, le témoin rapporte le tout à la police, avec une partie de la plaque d'immatriculation du véhicule. La rédaction d'un rapport a été établi selon la police des polices. La veuve du policier tué par les frères Kouachi a décidé de porter plainte contre les trois services de l'État: la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) et le Service de la protection (SDLP).