L’association italienne des victimes du terrorisme a annoncé qu’elle irait manifester le week-end prochain à Paris contre la décision de Nicolas Sarkozy de ne pas extrader l’ancienne membre des Brigades rouges, Marina Petrella, vers l’Italie. Le président de cette association, Bruno Berardi, a indiqué qu’un train serait affrété où prendraient place "les membres des nombreuses familles détruites par la douleur et accablées par le manque d’intérêt à leur encontre".
Le syndicat autonome de la police a également critiqué une décision "inacceptable s’agissant notamment d’une terroriste condamnée pour le meurtre d’un policier".
La presse italienne a fait une large place lundi aux réactions majoritairement hostiles dans la Péninsule.
MJ
Journé Nicolas
Ces italiens ne sont jamais contents! Enfin c’est une italienne, devenue 3ème épouse de notre président qui est allée annoncer la nouvelle à la criminelle, à l’hopital! Ce n’est pas de la grandeur d’âme ça ?
Que leur faut-il de plus ???
Que l’on respecte nos engagements de lutter contre le terrorisme et de faire exécuter les décisions de justice ? Quelle impudence!
Roland
En ce dimanche, on se dit que mieux vaut assassiner que de penser en Europe!
Comment ne pas être scandalisé par la décision présidentielle de ce jour si on la replace dans un contexte plus large et si on la compare à la récente arrestation en Angleterre d’un ressortissant Australien pour propos négationnistes alors même que ces propos ne sont pas illégaux sur le sol Anglais simplement parce qu’il fait l’objet de poursuite en Allemagne! Ce Mandat d’arrêt montre la vraie nature liberticide : il suffit qu’un acte soit réprimé dans un Etat de l’Union pour qu’il devienne de fait réprimé dans les 27.”
Voilà donc ce que nous risquons pour un délit d’opinion dans l’UE.
Il vaut donc mieux commettre des attentats et des meurtres ou autres actes répréhensibles plutôt que de penser ou de parler!
Ce refus d’extrader Marina Petrella montre bien qu’il y a bien une justice à deux vitesses et deux poids deux mesures!
Il y a de quoi faire une “grosse dépression”!
Exupéry
Tout à fait d’accord avec Roland. La “justice” dans notre société post-moderne, et hélas post-chrétienne, devient une farce lamentable.
Anard
A vérifier : Mme Petrella serait apparentée à la famille de Carla? Si c’est vrai, ça expliquerait tout.
Sylvie
Si l’intervention de Mme Sarkozy me parait déplacée, personnellement, je ne suis pas fâchée qu’elle aille purgée sa peine ailleurs.
Et si chaque délinquant allait purger sa condamnation chez lui, les prisons françaises se videraient de beaucoup d’indésirables.Il parait que nos prisons sont les pires d’Europe; mais qui a parlé de colonies de vacances pour les détenus?
AMarie
à Sylvie : justement elle ne va pas la purger ailleurs, sa peine !
trahoir
Cette décision n’est pas surprenante quand on connait nos zélites, nos médias et nos stars. Ainsi la de moins en moins célèbre Fanny Ardant ne regrettait elle pas en 2007 “les années de plomb” italiennes….en Italie et devant un journaliste dont le père a été assassiné par les gauchistes. Ha cette délicatesse et cette “humanité” des artistes français de gauche (pléonasme) !
http://www.lefigaro.fr/culture/20070826.WWW000000004_fanny_ardant_regrette_ses_paroles_de_plomb.html
ON aurait préféré que l’actrice française préférée de l’Italie n’ait pas besoin d’en venir là. Mais vendredi soir, Fanny Ardant a dû présenter ses excuses aux Italiens pour les propos sans nuances qu’elle a tenus dans un magazine, propos qui hissent Renato Curcio, le fondateur des Brigades rouges, au statut de héros. Sur TG1, elle a demandé pardon en disant notamment qu’elle n’avait «pas compris que tant de familles avaient souffert». Celui qui l’interviewait, Mario Calabresi, en sait quelque chose, lui, puisqu’il est le fils d’une commissaire de police qui avait été abattue par les Brigades rouges.