De Jean-François Daguzan, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique :
[…]
Ce qui est frappant, c'est aussi l'absence de raisons politiques. La «victoire» de la démocratie libérale a éteint tous les espoirs de changement politique radical. Jusqu'en 1981 en France, on pouvait croire au grand soir, dans les rues et même dans les urnes. Cette hypothèse n'existe plus.
[Ces groupes] sont plus spontanés, plus hétérogènes, moins structurés pour la prise de pouvoir par rapport à l'ancienne école. Ces groupes agrègent des post soixante-huitards avec beaucoup de gens en marge ou en conflit avec la société. […] On retrouve cette protestation violente dans des occupations d'usine avec des employés prêts à tout pour défendre leur entreprise menacée de fermer: explosions, rejet de substances toxiques dans la nature, séquestration de responsables du personnel…
[…] A force, ce ne sont plus des cas isolés. Plutôt les prémices de mouvements qui resteront erratiques, spécifiques, mais qui vont former une véritable catégorie. Et une vraie menace pour l'avenir"
JG
Cet homme ne comprend rien, et il ne connaît pas les personnes dont il parle. Leurs raisons politiques sont innombrables, et justifiées. Leurs méthodes condamnables d’un point de vue chrétien. Cela n’ôte rien à la légitimité de la critique du capitalisme et du monde de la techniques postmodernes, lequel contient les vrais coupables.
bien et bio
Le terme “terrorisme sociétal” est un peu fort!
Bonne fin de journée, gael rédacteur pour http://www.bien-et-bio.com