"Je n’ai pas de commentaire à faire là-dessus"
a déclaré à la presse Nicolas Sarkozy, vendredi 23 mars, à Schoelcher en Martinique, en toute fin de soirée. Les journalistes l’invitaient à réagir à la garde à vue, dans la journée, d’une directrice d’école maternelle parisienne pour outrage, après qu’elle s’était opposée à l’interpellation d’un parent d’élève "sans-papiers" (On devrait dire plus justement "clandestin", un "sans-papier" pouvant faire référence à une personne en situation légale et n’ayant pas encore -ou plus – ses papiers). L’affaire suscite de très vives réactions des associations, de parents d’élèves et de la gauche qui sont venus soutenir la directrice pendant sa garde à vue.
Le candidat UMP a poursuivi:
"C’est une décision judiciaire. Un procureur de la République indépendant a demandé à la police, à la suite de violences faites à un policier, et donc absolument pas en fonction d’une famille immigrée, de mettre en garde à vue cette personne",
avant d’ironiser:
"Si le ministre de l’intérieur s’opposait à cette décision, les journalistes seraient les premiers à me dire que la justice est indépendante. Fait extraordinaire, à chaque fois que ça ne plaît pas à la gauche, il faudrait que je m’oppose à l’exécution d’une décision de justice"
et de conclure:
"Je n’ai pas à m’opposer à l’exécution d’une décision de justice qui de surcroît, je le dis aux Français, n’a rien à voir avec la situation de cette famille en situation irrégulière. Il n’y a vraiment pas de quoi faire une polémique".
Voila une vraie décision.
lingerie
c’est inacceptable d’organiser des formes d’embuscades près des établissements scolaires afin d’interpeller des personnes qui viennent y chercher leurs enfants
GJTG
Depuis plus de 30 ans les organisations anti-racistes s’activent dans les médias, devant les tribunaux. Chaque année une “semaine d’éducation contre le racisme” est organisée dans les établissements scolaires. Toutes ces initiatives sont souvent illusoires car beaucoup actions menées par des anti-racistes tendent, en fait, à perturber l’intégration des étrangers et des Français d’origine étrangère.
Pour intégrer il faut disposer d’un milieu stable, estimé, valorisé. On ne peut en effet à la fois dénigrer et intégrer. De plus il ne faut pas mettre en avant le comportement des étrangers lorsqu’il est contestable, voire illégal. Au contraire il est nécessaire de leur faire respecter les valeurs et les lois de notre République.
Les sans-papiers.
Certains qualifient des étrangers de sans-papiers. Cette qualification peut être considérée comme fallacieuse. En effet les étrangers en question avaient des papiers, qu’il s’agisse de visas, de titres de séjour ou de récépissé de demande d’asile. Ils connaissaient de ce fait la date de la fin de l’autorisation du séjour dont ont leur refuse la reconduction. Cette autorisation non renouvelée, ils prennent sciemment le risque d’être dans l’illégalité. L’expression « étrangers illégaux » traduit mieux la réalité de la situation. L’expression sans-papiers transforme, elle, une transgression de la loi en privation d’un droit.
Cette façon de présenter la situation d’étrangers illégaux a l’inconvénient de mettre en avant des étrangers qui veulent imposer leur présence sans l’autorisation des gouvernants représentatifs du peuple.
De plus les Français d’origine étrangère ainsi que les étrangers en situation régulière sont victimes d’un effet pervers produit par la non-expulsion des étrangers illégaux. Il leur devient quasiment impossible d’obtenir des visas pour faire venir en France leur famille pour de simples visites. En effet l’on pense qu’une fois en France ces personnes peuvent être tentées de devenir des illégaux qui essayeront de se faire qualifier de sans-papiers afin d’obtenir des cartes de résident. De ce fait c’est aux résidents français de se rendre à l’étranger s’ils veulent voir leur famille, le territoire national, leur territoire s’ils sont Français, étant interdit à leurs proches.
Régulariser les sans-papiers reviendrait à accepter que quiconque s’établissant illégalement en France dispose d’un droit d’installation définitif. Aucune politique d’intégration n’est concevable dans ces conditions. Ce sont les étrangers en situation régulière ou les Français d’origine étrangère qui feraient les frais de l’application de ces théories
Le délit de solidarité
De plus sont parfois présentées comme instituant un délit de solidarité les dispositions du code pénal créant le délit d’aide au séjour irrégulier. Le législateur qui prend ces mesures dans le but de rendre efficace sa politique d’immigration est de ce fait montré comme sanctionnant la solidarité, on le présente comme étant inaccessible au sentiment humain le plus élémentaire. La preuve de cette inaccessibilité est complétée par les parallèles explicites ou implicites qui naissent lors d’expulsion d’étrangers illégaux. Ces expulsions sont en effet parfois assimilées aux opérations de déportation organisées durant la deuxième guerre mondiale. L’on parle aussi parfois de rafles d’enfants. En effet certains veulent utiliser le principe de la scolarisation de tous les enfants, y compris de ceux qui ne sont que temporairement en France, pour ensuite revendiquer, du fait de cette scolarisation, un droit au séjour permanent. Si l’Etat fait respecter la loi et décide, pour cette raison, des expulsions il est accusé de fomenter des rafles d’enfants. Il s’agit là d’une tromperie aussi bien pour les enfants en cause que pour la France qui voit un principe généreux, la scolarisation de tous, détourné de son objet. De plus là aussi certain font, en utilisant le terme « rafle », un rapprochement entre les expulsions d’illégaux et les opérations menées par les autorités d’occupation lors de la deuxième guerre mondiale.
Des associations de défense des étrangers présentent ainsi les gouvernants d’un pays démocratique comme prenant des décisions moralement condamnables, assimilables à celles décidées par des dirigeants de régimes totalitaires. Une égalité est créée entre régimes démocratiques et système totalitaire, niant de fait la spécificité de ces derniers.
Une chose de plus apparaît fréquemment : l’utilisation du souvenir du génocide juif dans le but de paralyser l’exercice nécessaire des prérogatives autoritaires d’un Etat démocratique.
Le régime politique et économique de la France est également déprécié quand des groupuscules mettent notre pays face à des situations insolubles. Pour eux il s’agit d’accueillir tous ceux qui le demandent, y compris les illégaux et de leur donner des droits, en particulier au logement. La quantité de logements construits ou constructibles est limitée, le nombre d’arrivants, pour certains, doit être illimité, puisque même ceux auxquels le gouvernement ne veut pas donner un droit à résidence, les “sans papiers”, doivent avoir le droit de s’installer librement, de disposer d’un logement. Ce décalage rend impossible toute politique du logement. De plus il génère des drames, comme l’incendie d’immeubles insalubres où s’entassent les nouveaux arrivants. Les militants qui encouragent des gens à venir sans autorisation puis à revendiquer des priorités, utilisent l’étranger pour déconsidérer la France, montrée comme étant gouvernée de manière inhumaine. De plus ils dénigrent les capacités économiques de notre pays en le mettant au défi de construire un nombre indéfini de logements.
La double peine.
Le militantisme déployé pour obtenir la suppression de la double peine, disposition qui permet, en complément de la peine principale, d’expulser du territoire des étrangers délinquants, porte aussi préjudice aux étrangers.
Cette double peine est en effet justifiée. Le fait d’être délinquant ne peut être un motif pour obtenir ou voir prolonger une autorisation de séjour.
Mais surtout la double peine permet d’assurer la protection des étrangers qui résident dans notre pays et en respectent les lois. Les étrangers délinquants portent un préjudice spécifique aux étrangers respectueux du pays d’accueil car ils donnent des arguments à ceux qui mettent en avant le lien entre délinquance et présence étrangère afin de déprécier celle-ci. Ces délinquants doivent, à ce titre, subir une sanction complémentaire. De plus la mise en œuvre de la double peine éloigne du territoire les délinquants étrangers et prévient ainsi tout amalgame entre les étrangers honnêtes et les autres. Elle valorise de ce fait les étrangers sérieux, facilite leur intégration et par-là permet l’atténuation des tensions raciales.
De plus le lien unissant un individu à un territoire constitue un attribut fondamental de la nationalité. C’est dénaturer celle-ci que d’accorder cette prérogative à des étrangers au motif qu’ils sont délinquants.
La double peine a été en partie supprimée. Cette décision du législateur est regrettable. Cependant suite aux émeutes de fin 2005, on a tenté de la remettre en application. Cette solution ponctuelle devrait être pérennisée
Une nouvelle idéologie.
Les actions d’associations sont complétées par la diffusion d’une nouvelle symbolique. Certaines ont choisi le drapeau « Blacks, Blancs, Beurs » qui fait référence à l’origine ethnique ou raciale des individus. Le drapeau tricolore est lui sans ambiguïté. Les hommes bleus ou rouges n’existent pas. Le blanc du drapeau ne fait pas référence à une race mais à un système de pouvoir, la monarchie. Avec le drapeau tricolore on peut être de toute religion, venir de tout horizon et être Français. Notre drapeau ne peut être le vecteur du communautarisme.
On applaudit au slogan « touche pas à mon pote » alors qu’il constitue un appel à soutenir tous ceux que l’on juge semblables à soi. Il manifeste l’inverse de ce qui fait le fondement de la citoyenneté, la reconnaissance par des gens différents de l’existence d’un destin qui leur est commun.
La société sous contrôle.
Si l’on nous demande d’être tous “des potes”, l’on se moque par contre de tout Français se disant “de souche”. On cherche ainsi à assimiler notre pays à une zone géographique, simple lieu d’installation, alors qu’il est un territoire où vit un peuple ayant une histoire, des racines et auquel on peut s’intégrer. S’il est inconvenant de prendre souche en France, les étrangers que nous accueillons sont condamnés à rester des gens de passage, toujours à l’écart.
On poursuit en justice un Préfet ayant affirmé que les gitans vivent de rapines alors que la solution au problème particulier ne peut venir que d’une saisine de la justice pour racisme mais également de celui de l’étude des moyens d’existence des gitans et des mesures à prendre pour les intégrer.
Pour défendre les droits de l’homme il faut vivre dans un État de droit et encourager la considération due à ceux qui font respecter la loi.
Une attaque de commissariat est un moyen d’empêcher l’action de ceux qui protègent notre sécurité. C’est une atteinte à l’un des moyens que se donnent les citoyens pour faire respecter leur liberté. Cette atteinte au droit de l’homme est actuellement fréquemment perpétrée dans notre pays. Elle n’est jamais dénoncée par les groupes de défense des droits de l’homme. Elle porte pourtant atteinte aux droits des Français et des étrangers qui, tous, ont besoin de sécurité.
Par contre, alors qu’une partie non négligeable de la délinquance de voie publique est le fait de Français issus de l’immigration et que le trafic de drogue est notamment entre les mains de Français maghrébins, les associations vilipendent toute personne s’interrogeant sur l’éventuelle existence d’un lien entre délinquance et immigration. Elles qualifient trop facilement toute volonté des défenseurs de la société de sanctionner efficacement des délinquants d’atteinte au droit de l’homme, toute intention de réprimer des délinquants issus de l’immigration de racisme. Un ministre de l’intérieur qui a qualifié les voyous de “sauvageons” a dû s’expliquer, s’excuser. Il n’a pu agir à sa guise et obtenir de résultats tangibles. On a utilisé le même procédé avec un de ses successeurs qui a traité les malfaiteurs de “racaille”. Cependant l’intégration des Français d’origine étrangère, en particulier de ceux qui sont issus de nos anciens protectorats et colonies, est gênée par le caractère discernable du lien entre immigration et délinquance. Cette délinquance est parfois présentée comme résultant de la discrimination dont est victime cette population. En fait seule une petite partie de celle-ci s’adonne à la délinquance, mais avec une telle constance que cela devient un véritable problème.
Une des causes actuelles du racisme c’est la visibilité de cette délinquance qui incite malheureusement à stigmatiser nos concitoyens issus de l’immigration. C’est là une source aggravante des tensions déjà existantes. Là se trouve pour partie l’origine des interdits professionnels qui frappent certaines personnes ethniquement marquées. En sus de ces interdits un découragement à travailler peut naître à la vue de dealers qui roulent en voiture de luxe au vu et au su de tous. Le rétablissement de l’ordre public est indispensable pour éviter le découragement de ceux qui veulent s’intégrer.
L’enfermement.
Ces personnes ethniquement marquées, on tente par ailleurs de les enfermer dans leur condition.
Aucune critique n’émane des anti racistes au sujet des chansons racistes diffusées par tel ou tel groupe de jeunes issus de l’immigration. Nul débat ne vient contrarier ceux qui chantent “nique ta mère”. Ce serait pourtant l’occasion pour les organisations anti-racistes de rappeler un proverbe arabe insuffisamment connu : “Sois poussière sous les pas de ta mère car le Paradis est là où elle pose son pied”. Mais cela pourrait amener les Français à porter un regard positif sur leurs concitoyens immigrés. Tel n’est sans doute pas la priorité de beaucoup d’anti-racistes.
On constate depuis peu la diffusion de théories affirmant qu’un néo-colonialisme serait à l’œuvre au sein de la société française. Ce néo-colonialisme serait destiné à maintenir les nouveaux arrivants à part de la Nation qui les traiterait en “indigènes”. Ces théories sont en fait destinées à tenter d’enfermer les jeunes de l’immigration dans le statut d’infériorité qui était celui de leurs grands-parents. On veut les empêcher de s’accepter Français, sans doute pour mieux les utiliser.
Faute de faciliter l’intégration des associations anti-racistes proposent de mauvaises solutions.
Le droit de vote aux immigrés.
Donner le droit de vote aux immigrés lors des élections locales serait une erreur. En effet la modification du corps électoral des municipales et des autres élections locales faites en y adjoignant des étrangers non communautaires mettrait ces derniers en position d’arbitre de consultations se gagnant à la marge. Accorder ce droit de vote créerait automatiquement des tensions entre Français et étrangers non communautaires. Tel n’est pas le cas pour les étrangers communautaires puisqu’il existe des systèmes de réciprocité qui favorise, par nos concitoyens, l’acceptation de ce droit de vote des étrangers.
La mise en œuvre du droit de vote aux immigrés lors des élections locales est plus propre à semer la discorde qu’à favoriser l’intégration des non-communautaires, alors que les conditions pour devenir Français, et donc pouvoir légitimement voter à toutes les élections, sont parmi les plus souples au monde. De plus notre pays accepte la bi nationalité. Devenir national est donc une possibilité largement ouverte et constitue le meilleur instrument d’intégration. Le préserver nécessite de ne pas morceler les attributs qui lui sont liés.
La discrimination positive.
Alors que le fait de devenir Français confère une appartenance qui a pour avantage de mettre au second plan l’origine, la race ou la religion, la discrimination positive rendrait obligatoire la mise en avant de l’origine raciale ou religieuse de chaque individu. Les enfants des couples mixtes seraient inclassables. On ne saura par exemple s’il faut ou non faire bénéficier de mesures de faveurs les individus de type arabe mais à nom français ou, à l’inverse, les personnes de type européen mais à nom arabe.
De plus si la discrimination positive est mise en place on sera tenté de compter les assistés, les chômeurs, selon leur origine. Dans les divers métiers il faudra déterminer qui occupe les postes. Chez les journalistes par exemple, compter le nombre d’arabes, de juifs, de protestants, de noirs. La discrimination positive nécessite la mise en place d’une politique raciale méticuleuse.
Appliquée à l’emploi, qui est rare, elle peut augmenter les tensions raciales car si certains bénéficient de mesures positives de discriminations d’autres seront en parallèle discriminer négativement.
L’intégration, le travail et l’assistanat.
Au lieu et place de ce système de discrimination, l’on pourrait s’interroger sur les causes du chômage en France, en particulier sur l’efficacité de l’argent dépensé au titre de l’assistanat, chaque euro affecté à cette fonction ne pouvant être utilisé au paiement d’un travailleur. De ce fait les immigrants, surtout les primo arrivants, ne trouvent pratiquement pas de travail. Par contre, ils bénéficient d’une couverture sociale et d’aides diverses et variées. Au lieu de participer à la vie économique du pays, ils contribuent à alourdir les déficits sociaux ce qui peut être également un facteur d’augmentations des tensions raciales.
Que ce soit pour les étrangers, pour les autochtones, pour le niveau de l’activité économique, le maintien du lien entre revenu et travail est indispensable. C’est de plus l’un des principaux instruments d’intégration.
Le rôle parfois néfaste des associations.
Plus qu’encourager l’intégration certaines associations de lutte contre le racisme ont tendance à cultiver le ressentiment des nouveaux arrivants. Dans les années 20 lorsque les Arméniens sont venus se réfugier en France, personne ne les a incités à descendre dans la rue pour protester contre le quolibet dont ils étaient victime : « Arméniens tête de chien ». Aucune association ne les a détournés du seul objectif valable, l’intégration dans leur nouveau pays.
Aujourd’hui certaines organisations sous couvert de lutte contre le racisme ont mis en avant les étrangers délinquants, élargissant le fossé qui sépare les étrangers des Français. Elles ont dévalorisé les gouvernants, le législateur et instillé dans la société des concepts se substituant à celui de citoyenneté. Elles ont de ce fait affaibli le système démocratique et compliqué l’intégration des étrangers.
Leurs actions, consistant trop souvent à vouloir démontrer que leurs concitoyens sont des racistes, ont incité ceux-ci au silence face aux problèmes liés à l’immigration et à l’identité nationale, entraînant une frustration encourageant les extrêmes.
Tout le tintamarre fait autour de ces problèmes
L’activisme de ces groupes a de plus mis au second plan les vrais débats sur l’école, la police, la justice, l’assistanat.
Les pouvoirs publics avant de reconnaître un rôle officiel aux associations anti-racistes en les considérant comme des partenaires naturels, en les subventionnant, en les conviant à participer à des opérations comme les “semaines d’éducation contre le racisme” qui leur ouvrent la porte des collèges et lycées, devraient faire un bilan précis, pour chacune d’elle, des conséquences de leur idéologie et de leurs actions.
GTG
Les sans-papiers.
Certains qualifient des étrangers de sans-papiers. Cette qualification peut être considérée comme fallacieuse. En effet les étrangers en question avaient des papiers, qu’il s’agisse de visas, de titres de séjour ou de récépissé de demande d’asile. Ils connaissaient de ce fait la date de la fin de l’autorisation du séjour dont ont leur refuse la reconduction. Cette autorisation non renouvelée, ils prennent sciemment le risque d’être dans l’illégalité. L’expression « étrangers illégaux » traduit mieux la réalité de la situation. L’expression sans-papiers transforme, elle, une transgression de la loi en privation d’un droit.
Cette façon de présenter la situation d’étrangers illégaux a l’inconvénient de mettre en avant des étrangers qui veulent imposer leur présence sans l’autorisation des gouvernants représentatifs du peuple.
De plus les Français d’origine étrangère ainsi que les étrangers en situation régulière sont victimes d’un effet pervers produit par la non-expulsion des étrangers illégaux. Il leur devient quasiment impossible d’obtenir des visas pour faire venir en France leur famille pour de simples visites. En effet l’on pense qu’une fois en France ces personnes peuvent être tentées de devenir des illégaux qui essayeront de se faire qualifier de sans-papiers afin d’obtenir des cartes de résident. De ce fait c’est aux résidents français de se rendre à l’étranger s’ils veulent voir leur famille, le territoire national, leur territoire s’ils sont Français, étant interdit à leurs proches.
Régulariser les sans-papiers reviendrait à accepter que quiconque s’établissant illégalement en France dispose d’un droit d’installation définitif. Aucune politique d’intégration n’est concevable dans ces conditions. Ce sont les étrangers en situation régulière ou les Français d’origine étrangère qui feraient les frais de l’application de ces théories
Le délit de solidarité
De plus sont parfois présentées comme instituant un délit de solidarité les dispositions du code pénal créant le délit d’aide au séjour irrégulier. Le législateur qui prend ces mesures dans le but de rendre efficace sa politique d’immigration est de ce fait montré comme sanctionnant la solidarité, on le présente comme étant inaccessible au sentiment humain le plus élémentaire. La preuve de cette inaccessibilité est complétée par les parallèles explicites ou implicites qui naissent lors d’expulsion d’étrangers illégaux. Ces expulsions sont en effet parfois assimilées aux opérations de déportation organisées durant la deuxième guerre mondiale. L’on parle aussi parfois de rafles d’enfants. En effet certains veulent utiliser le principe de la scolarisation de tous les enfants, y compris de ceux qui ne sont que temporairement en France, pour ensuite revendiquer, du fait de cette scolarisation, un droit au séjour permanent. Si l’Etat fait respecter la loi et décide, pour cette raison, des expulsions il est accusé de fomenter des rafles d’enfants. Il s’agit là d’une tromperie aussi bien pour les enfants en cause que pour la France qui voit un principe généreux, la scolarisation de tous, détourné de son objet. De plus là aussi certain font, en utilisant le terme « rafle », un rapprochement entre les expulsions d’illégaux et les opérations menées par les autorités d’occupation lors de la deuxième guerre mondiale.
Des associations de défense des étrangers présentent ainsi les gouvernants d’un pays démocratique comme prenant des décisions moralement condamnables, assimilables à celles décidées par des dirigeants de régimes totalitaires. Une égalité est créée entre régimes démocratiques et système totalitaire, niant de fait la spécificité de ces derniers.
Une chose de plus apparaît fréquemment : l’utilisation du souvenir du génocide juif dans le but de paralyser l’exercice nécessaire des prérogatives autoritaires d’un Etat démocratique.