Aujourd’hui s’ouvre le débat sur la présence française en Afghanistan. Mais hier, un quotidien canadien a publié un rapport attribué à l’Otan sur le manque d’équipements des soldats victimes de l’embuscade du 18 août. L’existence de ce rapport classé secret a été démentie par l’armée française et l’Alliance atlantique. À en croire ce rapport, les soldats français se seraient trouvés à court de munitions après 90 minutes de combat. Le détachement français ne disposait que d’une seule radio, qui serait tombée en panne peu après le début des affrontements. Les soldats tués portaient «des signes indiquant qu’ils ont été tués à bout portant». Les assaillants seraient au contraire apparus «dangereusement bien préparés», disposant d’armes sophistiquées, de balles incendiaires capables de percer un blindage. Ce document dénonce enfin le comportement des 2 sections afghanes du détachement qui se seraient enfuies peu après le début des combats «laissant sur place leur équipement militaire».
Ces révélations ne devraient pas avoir d’influence sur le résultat du vote des parlementaires français. Pour l’UMP comme pour Nicolas Sarkozy, il n’est pas question de changer de cap. Pour la première fois, députés et sénateurs, réunis en session extraordinaire, sont appelés à voter pour ou contre la prolongation de la présence militaire française en Afghanistan. Ce vote est le résultat de la révision constitutionnelle adoptée le 21 juillet dernier qui permet aux parlementaires de se prononcer sur une intervention militaire à l’étranger lorsque celle-ci excède 4 mois.
Au-delà du débat sur l’intérêt de la présence française en Afghanistan, on espère que sera abordé le thème de l’équipement des armées, deux mois après la publication du Livre Blanc : quels moyens les politiques vont-ils fournir aux militaires pour aller faire la guerre ?
Serval
Cet épineux problème de l’équipement et de la logistique de nos armées était LE sujet de plaisanterie des popotes, jusqu’à ce qu’il tue.
Certes hauts gradés et politiques ont pris conscience (et encore) de ce souci, mais s’ils décident de le régler, ce sera sans un euro de plus pour le MinDef. De ce fait, il y a fort à craindre du côté d’autres lignes budgétaires pour les armées. Les infrastructures vont rester dans leurs tons des années 70 (et oui tout n’a pas été rénové), les frais de missions seront regardés à la loupe (avec encouragement à se rendre par ses propres moyens en stage par exemple) et payés bien tard, certaines augmentation de solde seront aussi retardées, etc.
La nième restructuration va aussi peser sur le budget…
Bon courage Messieurs, vous qui nous défendez, et patience…
JLA
Une chose est sûre,on leur a donné tous les moyens d’aller mourir en Afghanistan.
Incapable de faire régner l’ordre dans ses banlieues(ghetto)le GVT préfère aller faire la loi à des milliers de Km.