L'avis d'un blogueur catholique espagnol sur les révolutions nord-africaines :
"Je ne sais pas ce qui va se passer en Afrique du Nord, alors que partout triomphe la démocratie et que finalement, il semble que tous les dictateurs – curieusement, modèles de la gauche – vont tomber les uns après les autres. […] Le fait est qu’il se prépare un « tsunami » de multiculturalisme qui menace d’inonder le sud de l’Europe : il paraît qu’un million de Nord-africains cherchent à s’installer dans les pays du sud de l’UE. Et cela alors que triomphe enfin la liberté. La chose serait plaisante, – autant de personnes qui fuient la démocratie?- s’il n’existait pas cette possible dimension colossale de la catastrophe. […]
Mais le fait est que tout le monde semble ignorer les conséquences d’une telle décision. Or, ce qui se développe en Afrique du Nord, ce n’est pas une crise humanitaire mais une crise identitaire. Il s’agit de quelque chose qui va remettre en question le fait de savoir si nous voulons ou non défendre ce que nous sommes, parce que si l’Europe ne trouve pas les raisons pour arrêter l’invasion d’un million d’étrangers inassimilables, si l’Europe ne base pas ses raisons sur sa propre survie, plutôt que sur une conception pseudo-caritive erronée et délétère partagée par de nombreuses églises et l’extrême-gauche, alors il n’existera aucune raison pour ne pas justifier l’arrivée du million suivant de gens, de la même façon non assimilable, « qui fuient la terreur ».
C’est que dans le fond, les masses de "barbares" disposés à nous écraser, ont toujours existé depuis que l’Europe existe. Le problème c’est que maintenant les forces prêtes à se défendre manquent, pour la simple raison que l’ennemi, ce ne sont pas eux, l’ennemi est à l’intérieur et il mute et il s’adapte pour formuler tous les sophismes, tous les syllogismes astucieux qui minent et sapent les raisons de se défendre. […]
Pour commencer il est impératif de définir ce qu’est notre pays, c’est à dire un pays européen, blanc et occidental, que cela plaise ou non. […] Nous redisons, par conséquent, que ce qui nous menace, n’est pas une crise humanitaire mais une crise identitaire et pour la dépasser nous devons « prendre possession » de ce que nous sommes, selon les termes de Julián Marías (Ndt: philosophe et académicien espagnol 1914-2005, très lu dans le monde hispanophone. Il avait été nommé au Conseil Pontifical pour la culture par Jean-Paul II en 1982). Nous devons nous débarrasser des compromis idéologiques, des semi-vérités aux colorations radicales et surtout, des limites « politiquement correctes » que contribuent à défendre autant les droites que les gauches. Il en va de notre droit même de continuer à exister sur cette planète."
trahoir
Intéressante analyse.
Notons à cette occasion les TRES nombreux sujets qui ne sont pas abordés en ce moment, à croire qu’ils ont disparu, alors même qu’ils sont une part importante des problématiques de ces régions :
– Israel et territoires : situation civile, militaire et politique ?
– réaction des immigrés déjà installés en Europe
– politique extérieure US et russe, à peu près aussi sidérées par les événements que les européens même si ils peuvent en être à la source
– etc
Nous vivons dans un village Potemkine avec une ligne Maginot pipo beuglée par les médias aux ordres. Comme en 40.
blh
“… savoir si nous voulons ou non défendre ce que nous sommes…” A moins d’un miracle du dernier moment, je n’en crois pas un seul mot. Car nous ne sommes plus rien, sinon à devenir le parfait dhimmi des uns et des autres. On ne se souviendra même plus du dernier des Blancs.