Copiant le mandat donné à Elon Musk par Donald Trump, la Commission européenne va appeler à une réduction « sans précédent » de la bureaucratie pour stimuler l’économie de l’Union ces cinq prochaines années, selon une ébauche de la « Boussole pour la compétitivité » de l’exécutif de l’Union européenne.
Le plan, dont la publication a été reportée à mercredi prochain suite à la pneumonie de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, appelle également à une plus grande coordination économique entre les institutions de l’UE, les États membres et les entreprises.
Ce plan vise à rationaliser les réglementations, à réduire les formalités administratives et à accroître la flexibilité. Il propose « un alignement plus étroit entre les secteurs public et privé » pour faire face aux menaces croissantes qui pèsent sur les infrastructures numériques et physiques de l’UE. Le plan prévoit la « préférence européenne » dans les appels d’offres pour les marchés publics dans les secteurs stratégiquement critiques, et une « plateforme » commune de l’UE pour faciliter l’achat conjoint de matières premières critiques.
Selon le plan, la charge réglementaire des entreprises sera allégée par l’introduction par la Commission du « Simplification Omnibus » le 26 février. Est prévue une « simplification de grande envergure » dans une série de domaines, ainsi qu’une réduction des « demandes excessives de rapports » auxquelles sont confrontées les plus petites entreprises. Le document appelle également à un régime « réglementaire adapté » pour les entreprises dites « moyennes ». Les entreprises concernées sont donc plus grandes que les petites et moyennes entreprises (PME), mais plus petites que les grandes multinationales. Le plan inclut également un « 28e régime juridique » spécial pour les entreprises actives dans plusieurs États membres.
Est-ce que cela sera suffisant ? Il est à craindre que non.
Le 22 janvier, la commission des affaires économiques du Sénat auditionnait Florent Menegaux, président de Michelin (durée : 2h20). En novembre 2024, l’entreprise officialisait la fermeture de deux de ses usines, à Vannes et à Cholet, avant 2026. Au total 1254 salariés voient leurs emplois menacés. L’entreprise explique qu’elle résulte de l’effondrement des ventes de pneus destinés aux camions et camionnettes. Ces fermetures interviennent après la fermeture de sites en Allemagne, en Pologne et en Chine à la fin de l’année 2023, et à la Roche-sur-Yon en 2020. Alors que la concurrence chinoise sur les véhicules électriques est très forte, et que l’élection de Donald Trump ouvre une période d’incertitude pour les exportations européennes, le dirigeant livre son analyse sur la situation et pointe la responsabilité de l’Etat et de l’UE.
Après la fermeture de deux usines, le président de Michelin, dans un réquisitoire sans concession, pointe la responsabilité de l’état et de l’UEpic.twitter.com/LsJknDITPc
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 25, 2025
Faudra-t-il faire comme Javier Milei et découper les dépenses à la tronçonneuses ?
C.B.
1) la pneumonie de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen
N’y a-t-il pas un vaccin à ARN messager qui lui permette d”éviter les formes graves et surtout qui écarte la contagion?
2) Le plan prévoit la « préférence européenne » dans les appels d’offres pour les marchés publics
Peut-on transposer au niveau de chaque état-membre ben prévoyant la préférence nationale?
Collapsus
Surtout un vaccin à ARN messager qui nous débarrasse de la Hyène !