Le Dr Sylvain Weber, généraliste à Châtillon (Hauts-de-Seine), a été agressé à son cabinet le 27 février. Ce jour-là, un patient souffrant de troubles psychiatriques, dont il est le médecin traitant, arrive en consultation très énervé. Le généraliste ne parvient pas à calmer l’homme, la discussion dégénère. Selon le médecin, le patient profère des insultes et met à terre une lampe qui était sur son bureau. « Puis, ça a été des coups, j’ai appelé ma secrétaire et c’est après avoir alerté la police qu’il est parti. » La secrétaire confirme la tournure des événements. Le médecin, qui pratique le karaté, n’a pas été blessé. Il téléphone toutefois à son ordre départemental pour signaler l’agression. « Ils devaient m’envoyer un formulaire mais je ne l’ai pas reçu. »
L’affaire aurait pu en rester là mais il y a deux semaines, le Dr Weber a reçu un courrier de l’Ordre des Hauts-de-Seine. Pas exactement celui qu’il attendait. Cette lettre l’invite à se rendre à une commission de conciliation fin mai après la plainte dudit patient, envoyée à l’Ordre le jour-même de l’agression. Après réception de ce courrier, le médecin a déposé une main courante à la police.
jano
C’est normal… tout est fait à l’envers. Toutes les institutions sont touchées.C’est
désespérant.
Tite
Le politiquement correct règne au sein du Conseil de l’Ordre depuis longtemps et il y a belle lurette qu’il ne prend plus la défense des médecins, à moins qu’ils ne fassent partie de la confrérie des frères “3 points”.
Une amie médecin agressée physiquement plusieurs fois lors de contrôles d’arrêts de travail s’est vue convoquée elle aussi et menacée d’interdiction d’exercer alors même qu’elle pouvait justifier de dommages corporels constatés sur place par la gendarmerie. L’un de ces énergumènes lui avait tapé la tête contre un mur (entre autres).
Elle fût obligée de prendre un avocat à grands frais, qui fit traîner la procédure de telle sorte qu’elle ne soit plus dans les délais de recours (un collègue des “3 points” ?), remonta même jusqu’à un bâtonnier qui l’assura de sa sympathie mais ne donna jamais suite (un frère “3 points” ?) et s’en tira malgré tout parce qu’elle avait eu la bonne idée d’enregistrer “en douce” les entretiens accusatoires auxquels elle avait été convoquée.
L’administration de la Sécurité Sociale lui fit tout un tas de contrôles et tracasseries, signala aux entreprises qui l’employaient de ne plus travailler avec elle. Elle perdit donc une partie de ses revenus.
L’exercice de la profession médicale à tous les niveaux devient un parcours du combattant nécessitant une trempe et un héroïsme à toute épreuve.
lanneau katia
Quel est ce nouveau concept qui fait passer la victime pour un bourreau et le bourreau pour une victime!!!
Quelle est cette nouvelle idéologie qui récompense ceux qui font un mauvais travail en politique et qui les place ensuite à des emplois très réservés et grassement payés au sein de l’Union Européenne!!!
Voici la nouvelle morale sans morale,bienvenue dans ce nouveau monde sans Foi où l’Injustice devient Justice et la Justice devient l’Injustice!!!
cad
ce n’est pas un cas isolé ,” l’individu ” a tous les droits et le professionnel toutes les contraintes . entre le discours des “économiesdelasecu” et le laxisme des institutions vis à vis des délinquants dans ce domaine il y a de quoi se décourager.
DUPORT
Ce n’est pas une nouveauté j’en suis moi même victime !
La racaille a tous les droits, enfreints toutes les lois au quotidien en toute impunité et à la moindre tentative pour vous défendre ou pour prouver, justice et gendarmerie vous tombent dessus…
Jean Theis
J’ai un ami patient de plus de 75 ans que son généraliste répugne à soigner parce que l’administration de la Sécu lui envoie des lettres le mettant en garde contre les soins des personnes âgées (cela coûte trop cher à la Sécu).
Heureusement tous les médecins n’en tiennent pas compte (surtout ceux qui approchent de la retraite).
Tous ces médicos ont dû voter UMPS…