Récemment, deux officiers du 2e REP (2e Régiment Etranger de Parachutistes) se sont fait agresser dans une rue de Calvi, agression relatée par le lieutenant-colonel Morel, officier supérieur adjoint du régiment :
"Après une soirée en ville, deux officiers du 2e Rep, en tenue, raccompagnaient une jeune femme amie du régiment à son domicile. Au niveau de la rue Clemenceau, ils croisent un groupe composé de quatre jeunes hommes et d'une jeune fille. À leur passage, l'un d'eux insulte la jeune femme, et lorsque les deux capitaines s'arrêtent et se retournent, un jeune du groupe s'excuse."
Agression verbale pour commencer, mais qui ne s'en tient pas là :
"Au moment de repartir, d'autres insultes sont proférées, à plusieurs reprises, dans un registre très virulent. L'un des officiers, médecin à l'hôpital de Calvi, leur fait remarquer, pour calmer le jeu, qu'il est régulièrement de service aux urgences et qu'il pourrait très bien être amené à soigner un de leurs proches, un jour ou l'autre. À ce moment, un des individus frappe par surprise l'officier le plus proche. Immédiatement rejoint par ses camarades ». S'ensuit un pugilat inégal. Dans leur élan violent, les jeunes agresseurs calvais, pour certains engagés auprès des pompiers volontaires, ont blessé les militaires et frappé la jeune femme. Projetée au sol, celle-ci a eu la cheville fracturée. Son certificat médical mentionnera 30 jours d'ITT."
"Dès le lendemain, les victimes ont déposé plainte auprès de la gendarmerie de Calvi. Actuellement l'enquête de flagrance se poursuit. On sait cependant que l'identification des jeunes agresseurs est confirmée par la gendarmerie. Ces jeunes adultes risquent une condamnation pour violence aggravée." […]
Les agressions à l'encontre de militaires, en uniforme ou non, se multiplient. Le délitement de la société est tel que les militaires ne bénéficient même plus du respect dû à leur engagement au service du pays. La France régresse et la barbarie progresse.