Un journaliste américain a été frappé et détroussé dans la cité des Musiciens, aux Mureaux (Yvelines) vers 18h30 hier. L'homme effectuait un reportage sur «l'intégration des minorités dans les cités françaises» : il a été servi. Des voyous l'ont aspergé de gaz lacrymogène et frappé. Les deux personnes qui l'accompagnaient, de nationalité française, ont aussi été molestées. Les agresseurs leur ont dérobé une caméra, un appareil photo ainsi qu'un ordinateur portable.
Agression d’un journaliste aux Mureaux
10 commentaires
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Exupéry
Une incursion sur le territoire de “chasseurs -cueilleurs” est toujours risquée…
padirac
Douce France, doux pays de mon enfance….
Babar
j’espère qu’il a compris qu’il s’était trompé dans l’énoncé de son sujet…. il avait du oublié “non” devant “l’intégration des minorités dans les cités françaises”
pique-à-sots
Cité des” musiciens” ?? à priori des adeptes de la grosse caisse plus que de la harpe …il est temps de les mettre au …violon !
V. Tlse
Eh bien, il est maintenant parfaitement en mesure de dire comment se passe l’intégration en France, le reportage est bouclé.
Anard
Il ne va pas manquer de grain à moudre pour faire un vrai bon reportage sur la réalité de la France.Espérons toujours!
Ludovic
Espérons que son reportage montrera la réalité. Mais il ne risque pas du coup de passer sur une télévision grand public française !
senex
Comme disait une vieille (et belle) chanson”Qu’allait-il faire dans la Cinquième Avenue,Mr Williams ???
Robert Marchenoir
Un inconscient, à l’évidence.
Déjà, mettre les pieds dans un endroit pareil quand on est américain, c’est du suicide. Ces cités sont branchées à l’année longue sur les chaînes de télévision du Moyen-Orient qui leur décrivent les Etats-Unis comme le Grand Satan. Alors, quand ils en voient un en vrai, en bas de chez eux…
A côté de cela, la qualité de journaliste de la victime est une provocation mineure.
Par ailleurs, il faut être fou pour mettre les pieds dans une cité avec un ordinateur portable sur soi. On peut comprendre l’appareil photo et la caméra : ils en avaient dans une certaine mesure besoin, même si, évidemment, cela aggravait leur risque, et d’être agressés, et d’être volés.
Mais un ordinateur portable ? Pourquoi pas, aussi, des liasses de dollars, pour négocier avec les indigènes et régler les menus frais du reportage ?
Jean Theis
Le pauvre, il ne savait pas. Il doit être démocrate.