Suite à l'annonce de 65 licenciements au sein de cette association militante, les salariés se révoltent contre leur direction. Voici un extrait de ce qui circule en interne. Pour rappel, une bonne partie des fonds dont il est question sont issus de l'argent public :
"Les difficultés financières de l'association sont moins imputables à la baisse des financements publics qu'à un pilotage calamiteux de la direction et de la présidence de AIDES. […]
On note en conséquence une envolée des dépenses dues aux choix délibérés de la direction. Comparons entre 2011 et 2012 : + 300 K€ d'achats de matériel de dépistage, +552 K€ de frais de déplacement (développement dans les Caraïbes [sic !]), +200 K€ de subvention à la Coalition PLUS, +1740 K€ de frais de personnel supplémentaires (+44 postes essentiellement pour le dépistage Trod, c'est-à-dire le dépistage rapide du VIH). […]
La situation actuelle est la conséquence d'une succession d'erreurs de pilotage qui font peser un discrédit immense sur la direction et la présidence, grevant tant leur capacité à surmonter la crise actuelle qu'à assurer la survie de l'association dans le futur… A un niveau général, de nombreux manquements et défaillance de la direction ont été pointés dans les rapports des cabinets Mazars et Secafi. Le rapport Mazars dénonce par exemple des « modes de managements peu contrôlants » qui reposent sur une évaluation davantage « fondée sur la confiance que le pilotage de l'activité ». Le rapport Secafi tire les mêmes conclusions : « l'association est fortement déconcentrée ce qui implique un pilotage d'ensemble assez marqué. Or il nous est apparu, au travers de diverses manifestations, que ce n'est pas le cas ».
Un déficit en partie « organisé » donc artificiel, conséquence logique d'une gestion discrétionnaire des fonds publics et privés.
Le transfert d'une partie des fonds de AIDES, 2 millions d'euros versés en 2013, montant équivalent au déficit de l'exercice 2013, à Coalition PLUS, une organisation opaque, qui au contraire de AIDES n'est pas pourvue d'organe de représentation du personnel, et donc de contrôle réel sur les comptes. Le déficit de AIDES est donc en grande partie artificiel. Ce transfert de fonds qui était déjà de 1,5 M d'euros en 2011, met en lumière le conflit d'intérêt de Vincent Pelletier, directeur Général de AIDES et également… directeur de Coalition PLUS, double-fonction qui lui permet de cumuler les indemnités."
jejomau
Il doit y avoir une histoire de “cul” entre la direction et un syndicaliste, pas possible autrement…. Un histoire pas piquée des vers entre LGBT
cathether
Légalement une subvention ne peut être transférée à une autre entité. C’est alors du détournement de fonds publics.