Une étude confidentielle du cabinet-conseil Sécafi pointe la gestion de l'association Aides, qui, sous couvert de lutte lutte contre le Sida, est un lobby homosexualiste. Entre 2000 et 2010, Christian Saout — président d’honneur — a bénéficié d’un appartement de fonction à Pantin. En 2008 la Cour des comptes a fustigé cet avantage que le commissaire aux comptes d’Aides évalue à «9010,11 €» pour 2009. En 2009, Aides a versé 110 050 € au Conseil d’Etat pour la rémunération (avec les charges) de Christian Saout (soit une moyenne de 5 000 € net mensuel). Mais pourquoi l’association continue-t-elle à payer, alors qu’il n’en est plus que président d’honneur ?
Entre 2007 et 2009, la rémunération du directeur général, Vincent Pelletier, a bondi de 17% pour atteindre 9500 € par mois. En 2009, 22,2 millions d’euros, soit 60,3% du budget d’Aides, ont servi à financer ses missions sociales. Un ratio très bas. Il faut dire qu’à Aides les frais de fonctionnement sont élevés (15,7%, contre 8 à 12% dans les entreprises en moyenne). Quant aux «frais d’appel à la générosité du public» (ou «frais de collecte»), ils dépassent 20% !
A Aides, la mode est au « street marketing », qui vise à recruter de nouveaux donateurs dans la rue, grâce à un démarchage intensif. Le coût de cette collecte est de 40,7% (40,7 € dépensés pour en récolter 100), contre moins de 10% pour le Secours populaire ou les Restos du cœur. En outre, le rapport pointe de nombreuses tensions internes. Les salariés ne sont pas représentés au conseil d’administration. Les congés maladie, exceptionnels et maternité, ont bondi en 2009. Le turnover (19%) est trois fois supérieur à la moyenne française. De fait, le salaire des directeurs s’arrondit plus souvent que celui des salariés, et les appels d’offres ne sont pas encore systématiques.
oliroy
J’ai souvent été démarché par cette assoc prés des grans magasins à Paris. Il ne m’est jamais venu à l’idée de leur donner de l’argent.