Frédéric Burnier-Framboret, maire d’Albertville, a fait part de son désarroi dans les colonnes du Figaro, le 8 avril :
“Le 7 avril, le tribunal administratif de Grenoble m’a condamné à signer un arrêté accordant le permis de construire d’une école privée portée par l’association Confédération islamique Millî Görüs (CIMG). Cette association est celle qui, actuellement, construit la mosquée de Strasbourg et qui fait partie des trois organisations ayant refusé de signer la charte des principes pour l’islam de France”.
Lorsque le permis de construire d’une école de 16 classes et 400 élèves potentiels avait été déposé en mairie, début 2020, par l’association CIMG (confédération islamiste Millî Görüs), Frédéric Burnier-Framboret l’avait d’abord rejeté “pour des motifs urbanistiques“, seul levier disponible pour empêcher l’érection d’un établissement libre, représentant le quart des effectifs scolaires de la ville, en plein cœur d’un quartier prioritaire de surcroît.
Millî Görüs, qui fait partie des trois organisations ayant refusé de signer la charte des principes pour l’islam de France, est l’une des principales composantes de l’islam turc, avec Ditib : ces deux fédérations se distinguent par leur alignement au pouvoir turc. Récemment, son nom est apparu à Strasbourg, lorsque la nouvelle majorité a validé l’octroi d’une subvention de 2,5 millions d’euros pour la construction d’une mosquée. La CIMG serait un peu le bras armé d’Erdogan.
Entre liberté scolaire et islamisation, cette affaire paradoxale interroge : d’un côté, il est bon qu’un maire ne puisse pas facilement interdire la création d’un établissement scolaire libre. De l’autre, il n’est pas acceptable qu’une organisation politique contrôlée par un Etat étranger puisse impunément s’installer sur notre sol. Le problème est bien là : la communauté turque est de taille dans la cité savoyarde. En 2014, une mosquée turque avait vu le jour, portant déjà le sceau de CIMG.
Le maire sera reçu par le cabinet de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, mardi 13 avril. Il demande :
“Il est urgent que le Parlement adopte des dispositions législatives adaptées pour permettre aux maires de contrer l’installation d’associations ou des entreprises pilotées par des puissances étrangères qui favorisent une cristallisation identitaire au cœur de nos territoires”.
Et c’est là que la loi sur le séparatisme, par son refus de nommer l’ennemi islamiste, porte préjudice à l’ensemble des établissements scolaires libres.
Surtout, la création de cette école, tout comme l’érection de la mosquée, ne sont que la conséquence de la politique immigrationniste des dirigeants français. Il n’est pas très utile de se plaindre des conséquences tout en chérissant les causes… Le meilleur moyen pour empêcher la création de cette école sera certainement d’en expulser les dirigeants turcs. Mais cela passera par une remise en cause du droit du sol.
DUPORT
Il y a encore quelqu’un qui croit que ce gouvernement lutte contre l’islamisme ?
Ou bien vous avez tous compris qu’ils feront tout, absolument tout, pour le favoriser ?
philippe paternot
on nous bassine avec les “valeurs de la république” que l’école instille aux enfants, l’école qui transforme les immigrés en bons français ; avec cette affaire, il faudra donc ajouter un mot : valeurs de la république islamique
F. JACQUEL
Le Préfet de Savoie de Savoie a annoncé qu’il faisait appel du jugement du TA de Grenoble.
Par ailleurs, quand le responsable sarrasin du projet prétend que l’école qu’il souhaite construire « ne sera ni « islamiste, ni turque » » mais « une école confessionnelle hors contrat comme il y en a déjà tant en France, la plupart catholiques ou juives », il nous fait une brillante démonstration de la taqiya qui est le 6ème, mais indispensable, pilier de la RATP.
Seuls les collabos de cet ennemi implacable, hélas au pouvoir dans notre pays comme dans d’autres pays d’Europe, peuvent croire en ces mensonges éhontés.