Bernard Antony, président de l’Agrif communique :
Malgré les complaisances accumulées du gouvernement français pour le gouvernement algérien, ce dernier vient de trouver une fois de plus un hallucinant prétexte pour stimuler la haine de son peuple contre la France.
Ce prétexte, c’est qu’Emmanuel Macron se soit adressé à des jeunes français d’origine algérienne en des termes que le gouvernement algérien n’a pas appréciés.
Ainsi, le président de la République algérienne Mr Abdelmadjid Tebboune considère t-il que les jeunes français d’origine algérienne sont algériens et relèvent de sa vigilance !
Cette impudence est dans le droit fil de celle sans cesse relayée par l’islamo-gauchiste et nationaliste algérienne Houria Bouteldja, exaltatrice du passé barbaresque de la « régence d’Alger ». Elle s’inscrit à vrai dire dans une continuité de morgue esclavagiste qui n’a jamais été traversée de quelque repentance que ce soit.
On peut mesurer aujourd’hui ce qu’il en fut des accords d’Evian du 18 mars 1962, chiffons de papier pour les « négociateurs » du FLN, ce dont ne se soucia nullement le gouvernement français d’alors. Soixante ans plus tard, on peut se demander quand donc un gouvernement français en finira avec une masochiste complaisance pour les injures du gouvernement algérien qui s’efforce par là d’obtenir un peu de soutien populaire.
Or pour que soient établies de souhaitables relations apaisées entre la France et l’Algérie il serait tout de même nécessaire d’en finir avec une extraordinaire complaisance unilatérale.
Un gouvernement français digne de ce nom devra enfin exiger du gouvernement algérien la reconnaissance des immenses crimes contre l’Humanité perpétrés en Algérie en 1962 contre des milliers de harkis ayant subi les plus effroyables supplices.
Et bien sûr, on ne saurait dorénavant donner la nationalité française à des algériens accueillis en France qui, pour le moins, n’adopteraient pas un authentique patriotisme français.
Pour l’Agrif, celui-ci devrait naturellement inclure la reconnaissance des aspects positifs sur des plans essentiels de la colonisation française et l’exigence de reconnaissance et de regrets par le gouvernement algérien des crimes contre l’humanité de 1962.