En Algérie, un prêtre catholique a été condamné par le tribunal d’Oran à un an de prison avec sursis pour avoir «célébré un rite dans un lieu non reconnu par le gouvernement». Le P. Pierre Wallez, français, est sanctionné en vertu de la nouvelle loi sur «l’exercice des pratiques du culte non-musulman».
En mars 2006, le Parlement algérien a adopté une loi punissant le «prosélytisme» par la prison ferme et une amende pouvant aller de 5000 à 10000€. La loi comprend la production d’images, la diffusion de publications, ou cassettes audio ou vidéo. Mgr Henri Teissier, archevêque d’Alger, a confié au micro de Radio Vatican que
"la chose qui surprend le plus est que la condamnation a été émise parce que le prêtre avait rendu visite à un groupe de chrétiens du Cameroun : il n’avait pas célébré de messe, il avait seulement prié avec eux, le 29 décembre 2007, juste après Noël".
Un jeune médecin algérien a été condamné à 2 ans de prison ferme officiellement parce qu’il avait utilisé des médicaments du dispensaire public qu’il dirigeait dans le bidonville des immigrés de Maghnia.
"Des médicaments payés régulièrement par la Caritas".
Les graves difficultés que la communauté catholique a dû affronter vont du refus des visas au retrait du permis de séjour, comme en novembre dernier à 4 jeunes prêtres du Brésil venus travailler avec les immigrés africains de langue portugaise.
Pourtant, ce pays a été d’abord catholique avant d’être islamisé de force.