Plusieurs responsables du parti d’Angela Merkel commencent à évoquer une alliance au niveau national entre la CDU et l’AFD.
Le vice-président de l’AfD, Georg Pazderski, s’est félicité :
« le front contre mon mouvement commence à s’effriter. En particulier, la base de la CDU, qui a été massivement déçue par ses propres dirigeants, ne peut pas s’entendre dire que le parti devrait être plus proche de la gauche que de l’AfD ».
Paul Ziemiak, secrétaire général de la CDU, a tenté de clore le débat :
« Pour que ce soit clair pour tout le monde : la CDU rejette strictement toute coalition ou coopération avec l’AfD ! ».
Mais le mouvement de la chancelière est sous pression : après une victoire décevante aux législatives de 2017, le parti continue de s’effriter dans les sondages. Et la rentrée s’annonce très compliquée avec des élections régionales à partir de septembre dans le Brandebourg, en Thuringe et en Saxe, tous des bastions de l’AfD dans l’ex-RDA, qui pourrait même y devenir la première force politique.