Pascale Morinière, présidente des Associations familiales catholiques (AFC), est interrogée dans Famille chrétienne sur l’allongement du congé paternité de 14 à 28 jours :
[…] Si cette mesure est bonne du point de vue des familles, elle cache aussi des intentions idéologiques et la volonté de piloter les familles de l’extérieur. Les Français tiennent à leur indépendance et demeurent les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. Par ailleurs, le président de la République brandit une mesure d’égalité, alors qu’il avance souvent l’idée qu’un père est interchangeable, qu’une autre figure pourrait remplacer le père.
On facilite la paternité d’un côté et on l’efface de l’autre ?
Oui, je remarque d’ailleurs l’utilisation de phrases contournées pour citer le moins possible le mot « père ». La mesure concerne « le conjoint salarié de la mère de l’enfant, ou la personne salariée liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle ». Cette mesure prépare peut-être la suite, la Gestation pour Autrui (GPA). Je précise que ce n’est pas le point de vue du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, à la tête de la commission « Les 1000 premiers jours » de l’enfant, dont le rapport vient d’être rendu au gouvernement. […]
Faliocha
On va les aider un peu : « La personne salariée qui met sa brosse à dents dans le même verre que la mère », « la personne salariée qui prend son petit-déjeuner avec la mère », « la personne salariée qui dort habituellement dans la même chambre que la mère »