Extrait du reportage de Louis Lecomte dans L'Incorrect sur l'action de Génération Identitaire dans les Alpes :
"[…] L’ennui se fait rapidement sentir. Pour nous occuper, nous visitons une bergerie un peu plus loin en direction de la frontière italienne. Dans cette maisonnette en bois, nous découvrons une quantité impressionnante de nourriture, de vêtements d’hiver et de matériel de randonnée. Deux indices prouvent indiscutablement qu’il s’agit d’un relais pour clandestins : la présence d’un drapeau des NO TAV (groupe d’extrême gauche ultra violent italien) et d’un plan indiquant les chemins pour arriver en France depuis l’Italie.
Sur le chemin, nous rencontrons un habitant de Briançon. Il est excédé de voir passer plusieurs dizaines de milliers de migrants clandestins pendant toute la belle saison. Son opinion est largement partagée par les habitants qui d’ailleurs se montrent très favorables à cette action : outre les encouragements, deux jeunes se sont spontanément joints aux identitaires. Il nous montre un autre relais comportant également de la nourriture, mais aussi un four à feu. La plus intéressante des informations qu’il nous donne est que le passage n’est pas assuré par des mafieux hors-sol : ce sont des habitants connus de tous qui passent les clandestins en prenant un billet au passage. L’homme se met en colère à leur évocation : « c’est révoltant. Ils profitent de la misère pour se faire de l’argent, et ils donnent des leçons. Mais je vais vous dire ; des clandestins il y en a 8000 rien qu’au village olympique de Turin. C’est pas rien ça ; 8000 ! ». Sa femme acquiesce. Le passage ininterrompu de migrants du printemps à l’automne terrifie l’immense majorité des habitants de la vallée. « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Si on continue ça va être terrible. Déjà à Briançon l’été c’est… [il fait un geste de dépit et de colère] venez voir. Vous verrez ». […]
Autre extrait sur la maîtrise de la communication de GI :
"Le bruit de l’opération a été considérablement amplifié par le relais de l’extrême gauche à l’assemblée nationale. Et c’est là la meilleure idée des communicants identitaires : profiter des réflexes pavloviens de la gauche vis à vis d’eux pour s’en servir à faire du bruit. De fait, Jean-Luc Mélenchon n’a pas pu s’empêcher une prise de parole spontanée à l’assemblée, invectivant « une milice fasciste équipée d’un hélicoptère », constituée « d’amis de m. Collard ». Lequel a tenu à 22h40 à répondre à sa manière, provoquant un rappel au règlement de la part de Hugues Renson. Le lendemain, un groupe franco-italien d’extrême gauche a rendu service aux identitaires en forçant un barrage de gendarmerie avec une colonne de migrants. Cette action censée répondre à l’opération ne faisait que donner un exemple parfait que la frontière est une passoire. Pour l’heure « l’opération Alpes » est terminée. Les identitaires ont imposé un week-end durant une présence bruyante sur les médias, réseaux sociaux et espace politique. « Avec un peu de bonne volonté on peut fermer une frontière », disait Romain Espino leur porte parole. En tous cas, avec un peu de bonne volonté on peut imposer un débat. La droite militante en dehors des partis maîtrise désormais correctement les méthodes d’agit-prop. […]"
Stephe
“On ne peut pas accueillir toute la misère du monde”
Il faut cesser ce lavage de cerveaux, en l’espèce il ne s’agit pas d’accueillir des miséreux, élément de langage des mondialistes, mais des clandestins qui veulent obtenir plus que ce qu’ils ont dans leur pays mais ne constituent pas la population pauvre de celui-ci. S’ils tentent le départ c’est qu’ils ont le plus souvent l’argent pour le faire et c’est arrivé ici qu’ils deviennent des miséreux exploités ideologiquement par des associations professionnelles qui, il n’y a pas si longtemps, proclamaient qu’il fallait aider à développer ces pays en formant les cadres pour que tous puissent y vivre. Visiblement ils n’y croient plus puisque le mot d’ordre est aujourd’hui “l’acceuil”, accueil étant un terme camouflant l’invasion, et toutes les difficultés qui vont avec, mais quand les inévitable problèmes surgissent alors ces bons samaritains proclamés se retourne vers l’Etat, c’est à dire en fait la population française, et plus largement européenne, pour qu’elle prenne en charge ce qu’elle n’a ni choisi ni décidé et cela sous les insultes (racistes, xénophobes, égoïstes). Le resultat de tout cela est qu’il n’y aura plus de place pour les vrais demandeurs d’asile fuyant des régimes de persécution et chacun sait que si rien n’est fait cela finira très mal, pour nous et pour les “migrants”.