La branche britannique d’Amnesty International a approuvé une décision déclarant que l’avortement doit être intégré aux droits de l’homme ! Certains membres se sont insurgés contre ce vote, accusant le bureau d’avoir manipulé le débat et la période de consultation pour obtenir les résultats qu’il voulait. Le comité exécutif international d’Amnesty International pourrait décider prochainement de modifier leur politique sur l’avortement. Jusqu’à aujourd’hui, Amnesty International ne prenait théoriquement pas position sur l’avortement. L’avortement ne figure pas dans la déclaration universelle des droits de l’homme.
Amnesty International veut imposer l’avortement
5 commentaires
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Xtophe
Chacun voit midi à sa porte… La déclaration des droits de l’homme mentionne le droit à la vie… Le droit à la vie ? Fichtre ! Qu’est-ce que c’est ?
Bien-sûr, tout le monde est bien d’accord sur des concepts généreux complètement vagues. Mais dès qu’il s’agit de les appliquer ou de les faire appliquer, là nos bonnes consciences moralistes se dégonflent comme des baudruches en prétextant des excuses d’une mauvaise foi flagrante. Courageux mais pas téméraires, les mecs !
free
Et plus tard, qui payera leur retraite à ces inconscients…???
Exupéry
Cela va peut-être ouvrir les yeux à nombre de braves cathos naifs qui soutiennent Amnesty, pensant qu’il s’agit d’un des maillons de la Justice divine! Ceux qui n’ont pas compris que l’argument originel de pseudo impartialité avancé par cet organisme – dès l’origine – était une imposture. En effet, prétendre à l’équité en défendant autant de cas dans le bloc communiste que dans le bloc capitaliste, c’était avoir le culot de prétendre implicitement que les conditions de liberté y étaient similaires!
texmex
Parce que,free, vous pensez qu’ils arriveront à l’âge de la retraite? Les jeunes générations “éduquées” à l’idée qu’on peut (et doit, car leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue)éliminer des innocents qui vous gênent auront vit fait d’euthanasier ces vieux improductifs dont les rétraites pompent les revenues des jeunes. Et quand ces vieux improductifs n’ont personne pour s’occuper d’eux, car ils ne se sont pas donnés la peine d’élever des enfants, le personnel des institutions n’est que plus convaincu que cette vie là ne vaut pas le peine d’être maintenue.
Elaine
Et parrallèlement avec les progrès des interventions foeto-chirurgicales on commence à s’interroger sur le statut réel de l’enfant non-né (cf. l’émission d’envoyé spécial du 29/03 “aux frontières de la vie”). Le foetus est un être humain, c’est aussi un patient… alors pourquoi ne serait-il pas une personne?
Qu’est-ce que le foetus se demande t’on aujourd’hui ? Voilà une question qui n’est désormais plus passée sous silence dès que l’on aborde des sujets comme l’anténatalité ou la néonatologie. Est-ce un homme? Une chose ? A mesure qu’elle progresse la médecine est de plus en plus sceptique et presse le Conseil d’Ethique de statuer. Mais quelle que soit sa décision les médecins ne sont pas dupes : ils voient qu’ils sauvent des foetus quand pour le même âge d’autres sont abattus, ils sont aux premières loges pour constater qu’ils sont capables de lutter de toutes leurs forces pour garder en vie des prématurés à partir de 22 semaines (un peu plus de 5 mois) quand ils n’hésitent pas à en sacrifier d’autres jusque dans les derniers mois de la grossesse. Au nom de quoi? Certains se retranchent derrière la loi et se persuadent d’avoir agi au mieux dans l’interêt de l’enfant mais beaucoup aussi commencent à douter. Parce qu’en toute conscience ils sentent bien que ces êtres pour lesquels ils sont capables de déployer des trésors d’ingéniosité et de technique sont bien plus que de simples choses. Si ce n’étaient pas des personnes lutteraient-ils autant pour maintenir en vie les prématurés?