Évêque de l’Ordinariat personnel de la Chaire-de-Saint-Pierre, constitué aux États-Unis pour les épiscopaliens en application de la constitution apostolique Anglicanorum cœtibus de Benoît XVI, Mgr Steven Lopes a, dans une lettre pastorale consacrée à l’application d’Amoris lætita, rappelé que l’exhortation postsynodale ne changeait en rien les règles en vigueur concernant les divorcés remariés civilement et qu’ils ne pouvaient recevoir la Communion que s’ils vivaient dans une « chasteté totale ».
« Un couple civilement remarié, s’il s’engage à une continence totale, peut recevoir l’Eucharistie après un discernement approprié avec l’aide de son pasteur, et avoir eu recours au sacrement de la Réconciliation […] Jusqu’à et tant que ces remariés civilement n’auront pas l’intention honnête de s’abstenir totalement de toute relations sexuelles, la discipline sacramentelle ne les autorisera pas à recevoir l’Eucharistie ».
« Alors même que le dogme peut être mieux compris et développé dans sa formulation, il ne peut ni changer ni être altéré dans sa substance, et la pratique pastorale ne peut pas non plus être en contradiction avec un enseignement immuable ».
Ces ex-épiscopaliens ont vécu l’effondrement et la dislocation de leur communauté provoqués par l'acceptation du divorce, puis de la contraception, de l’homosexualité… Les même causes produisant les mêmes effets, Mgr Lopes met en garde :
"le rejet de l’enseignement des Ecritures, de la Tradition et de la raison conduira à l’effritement de la Communion."