Henri Hude a, à son tour, émis quelques commentaires, en 3 posts (1, 2, 3) sur Amoris Laetitia. Extrait :
"[…] La loi Taubira est une aberration qui passera à la trappe avec tout un bloc d’iniquité, le jour où le libéralisme s’effondrera comme le communisme. L’humanité blessée reviendra-t-elle alors à l’Eglise ? Oui, sans aucun doute, mais seulement si l’Eglise sait l’accueillir avec miséricorde. Car ces futurs néophytes, ils et elles auront divorcé plusieurs fois, seront homosexuels, auront été élevés par des parents seuls ou des couples recomposés, auront été blessés par toute sorte de vices. Mais l’Eglise est là pour accueillir, intégrer et guérir les enfants de Dieu, aussi mal en point soient-ils. Comment se préparer à ce grand retour, qui se vit déjà ? Comment gérer dans la durée cette situation inédite ? Comment faire que ce retour à la vie soit autre chose qu’une remise en ordre autoritaire ? Voilà les questions qui me semblent être à l’horizon de l’exhortation du pape.
Comment, dans ces conditions, ne pas comprendre l’effet majeur recherché par le Saint-Père à travers l’inflexion de la pastorale de l’Église ? Il ne nous dit pas : on va changer la doctrine ou je ne sais quoi. Il nous dit : ne vous comportez plus du tout en pharisiens. Ce n’est pas une question d’opinion politique contingente, et ça déborde infiniment une série de questions de théologie morale (qui bien sûr méritent d’être abordées). Cela devient une question de vie ou de mort. […]"