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Europe : identité chrétienne / France : L'Islam en France

Anarchie post-chrétienne ou nouvel ordre islamique ?

Sur Boulevard Voltaire, Maxime de La Devèze réagit à la proposition d'interdire le salafisme :

Unknown-4"Voilà la dernière lubie en vogue dans la classe politique cet été. Elle trahit encore, hélas, leur niveau d’incompétence et d’ignorance. Car l’État islamique n’est pas « salafiste ». Il est khawarij : cet islam originel, celui de l’épée, antérieur à la division entre chiites et sunnites. Dans le Sinaï, l’État islamique local capture et livre les salafistes au Hamas, qui les torture et les livre à son tour à Israël… Orient compliqué. Entrer dans ces raffinements, c’est déjà trop. Vouloir cibler tel ou tel style de voile, telle ou telle tendance mahométane, c’est déjà obéir à une injonction d’apprentissage de l’islam.

La vraie question qu’il faut poser, c’est celle de notre société occidentale. Au Caire, on peut se promener partout de jour comme de nuit : c’est la grande métropole la moins criminelle du monde. L’appel du muezzin est une injonction puissante : 1 homme sur 5 a la trace du tapis de prière sur le front. Chez certains, c’est de la corne. En 2013, il y a deux fois plus d’homicides au Luxembourg qu’en Égypte (source). Lorsque le pape tente de nous interpeller sur la question de la violence dans nos sociétés, c’est la bronca. Pourtant, il ne s’adresse pas qu’au dernier million de Français qui va encore à la messe, mais à un milliard de catholiques. Et il parle d’une réalité qu’il connaît bien : celle de la violence en Amérique du Sud. Dérangeant pour nos idées reçues, n’est-ce pas ?

Voici le message prosélyte ultime : dans la maison de l’islam, on vit en paix. À l’extérieur, c’est la maison du désordre et de la guerre entre « communautés ». La troublante réalité est que l’islam ne connaît que la violence politique, celle qui impose son modèle social et sa paix civile. Convertissez-vous, braves gens, vous aurez la paix.

Et nous, que proposons-nous ? Quel idéal ? Quelle paix civile ? Hier, sur une radio nationale, des féministes engagées défendaient le « burkini », une liberté pour les femmes, au même titre que le « topless ». Qu’importe, pour ces belles âmes, si dans la maison de l’islam, le voile est aussi celui des privations de tous les droits civiques et sociaux. Sur les plages, il semble que la cohabitation du voile intégral et des seins nus soit impossible. Quelle alternative sociale avons-nous à proposer ? Le chômage, l’insécurité, le mariage homosexuel et les familles décomposées ? Où sont nos fidélités ?

Anarchie post-chrétienne ou nouvel ordre islamique ? Le problème est devant nous, il ne vient pas d’une énième guerre civile interne en terre d’islam, ou de telle tendance musulmane aussi radicale que subtile. Il vient de nos faiblesses. Le temps presse. Ne nous trompons pas d’enjeu : celui d’une guerre insurrectionnelle, c’est le contrôle des foules. Pendant des décennies, nos élus ont laissé prospérer l’islamisation de pans entiers de notre territoire : ce n’était qu’un sursis, d’un mandat à l’autre, pour avoir le calme dans leurs fiefs électoraux. Celui de cette guerre, c’est la conversion des foules à l’islam, ou le regain d’une foi chrétienne authentique qui ne soit pas seulement une posture identitaire ou un salmigondis de laïcité républicaine et de spiritualité « new age »."

Egalement sur Boulevard Voltaire, Robin de La Roche écrit :

"[…] Il ne s’agit pas, ici, de dire « Vous avez rejeté le christianisme, vous aurez donc l’islam », comme on dirait à un enfant « Mange ta soupe, sinon… » Il s’agit simplement de rappeler que l’Homme est spirituel et qu’un vide créé par une absence se voit vite rempli d’une autre présence. Les républicains ont compris assez tôt que pour vaincre le catholicisme, il fallait le remplacer non par un vide mais par une autre religion : la république maçonne déifiée. On connaît bien l’explication longue qu’en donna jadis Vincent Peillon.

La foi chrétienne est un trésor. Ceux des Européens qui vomissent dessus sont victimes d’un manque de formation. Et la principale coupable en est l’Église elle-même. L’Église des années 1970-90, incapable d’enseigner, incapable de s’aimer elle-même, l’Église mollassonne qui n’avait d’autre perspective que les Hommes, oubliant le Ciel, cette Église-là a scié la culture sur laquelle elle était posée. […]

J’y tiens : il y a en Europe, et singulièrement en France, un manque important de formation chrétienne. Croyez-vous que l’Europe que nous aimons et que nous sommes en train de perdre s’est construite sur une vague superstition ? N’avez-vous pas l’humilité de comprendre que le christianisme – qui est de raison comme il est de foi – est beaucoup plus que nos « racines », mais qu’il est nos artères, nos veines, et qu’on lui doit bien de se replonger dans ses livres, l’héritage de ses saints, sa culture ?

Français patriote, tu n’arriveras à rien par le paganisme, qui te poussera au suicide. Réfléchis, pose-toi un instant et regarde la foi de tes ancêtres. C’est par elle qu’ils ont construit ce monde que tu aimes. Et n’oublie pas, le Christ est VRAIMENT ressuscité. Ce n’est pas une allégorie."

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