Le chef du gouvernement de l’Andorre, Xavier Espot, a annoncé que l’avortement, lorsque pratiqué à l’extérieur de la petite principauté où il est encore interdit, serait dépénalisé et couvert par la sécurité sociale andorrane d’ici 2027. Son gouvernement souhaite instaurer «un système qui permette de dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse» (IVG), «même si l’avortement ne peut pas être pratiqué sur le territoire andorran», a-t-il déclaré lors d’une réunion sur l’accord d’association négocié avec l’Union européenne.
L’Andorre, dont le co-prince est un évêque catholique, fait partie des Etats où l’avortement est illégal.
Inscrite dans l’article 108 de la Constitution andorrane, la «protection de la vie dans toutes ses phases» est l’une des «lignes rouges» que souhaite préserver le co-prince, Mgr Joan-Enric Vives.