Lundi, Angela Merkel déclarait :
« Nous avons besoin de plus d’Europe, et non de moins d’Europe, particulièrement dans l’eurozone. Cela veut dire qu’il faut donner davantage de possibilités de contrôle aux institutions de l’UE, y compris à la Commission européenne.»
Hier matin, elle a ajouté :
« Nous n’avons pas seulement besoin d’une union monétaire, mais aussi d’une union budgétaire, d’une politique budgétaire plus commune. Et nous avons besoin avant tout d’une union politique. Cela veut dire qu’à l’avenir nous devrons, pas à pas, donner davantage de pouvoirs à l'Europe, et lui donner davantage de possibilités de contrôle. »
topaze
Madame Merkel veut réaliser ce qu’un certain caporal de bohème a échoué… C’est a dire la domination de l’Europe par l’Allemagne.
saint-plaix
Ce n’est pas le “caporal de Bohême” pour qui Merkel roule, mais bien plutôt pour un baron – aujourd’hui britannique (?)- qui avait dit un jour :”Et maintenant, le verrou qui doit sauter, c’est celui de la nation…”
Bernard Mitjavile
à Topaze:
Madame Merket fait simplement preuve de logique: on ne peut avoir de monnaie commune sans politique budgétaire commune. La reductio ad Hilterum est un argument vraiment facile dans ce contexte. Si vous ne voulez pas l’Euro dites le plus simplement et pesez les conséquences d’un retour au monnaie nationale sans faire de Merkel une nazie.
Papon
à mediter…
http://www.polemia.com/article.php?id=4899
lama12
Au lancement de l’euro, il a été dit clairement que l’on mettait volontairement la charrue avant les bœufs; c’est-à-dire créer une monnaie commune, sans une politique économique et fiscale commune, qui s’imposerait d’elle même.
En revanche, ce qui manque, c’est un Trésor commun qui émet la monnaie, et permet aux États de se financer.
Europa
Mme Merkel a raison, dans la mesure où la gouvernance économique ne peut se faire sans une plus grande intégration politique. Une convergence des politiques économiques ne peut qu’assainir nos finances et peut-être, à terme, contribuer à changer les mentalités d’égalitarisme primaire et de partisans du moindre effort (non valorisé de toute façon car égalité etc tout le jargon socialiste français)
Je ne vois pas en quoi cela pose problème sur ce blog, décidémment les lecteurs préfèrent encore la miss Cécile De(canabis) ou le Flamby Normal aux dirigeants européens pourvus de bon sens.
Pour entretenir la culture française, lire Racine, Corneille ou Chateabriand (essayez-vous aux oeuvres complétes !) et les transmettre vaut davantage que de s’agiter dans le vide; on peut aussi s’ovrir aux oeuvres de nos amis européens qui font bien partie de notre propre héritage. Goethe autant que Molière, Shakespeare autant que Cervantes, Dante, Kierkegaard, Kafka ou Sienkiewicz (“Quo Vadis”).