Les annonces de Nicolas Sarkozy sur un fonds souverain et la présidence politique de la zone euro ont irrité la chancellerie allemande.
La proposition du président français est aussi ouvertement dénoncée par les Tchèques. La République tchèque, non membre de la zone euro, redoute que sa présidence semestrielle de l'Union européenne, appelée à débuter en janvier après celle de la France, soit du même coup reléguée au second plan. Et soupçonne Paris de vouloir indirectement rester aux commandes.
Ce procédé avait déjà été expérimenté par la France sur l'Union pour la Méditerranée (UPM). Paris avait d'abord proposé qu'elle ne concerne que les pays riverains de cette mer, avant de revoir ses ambitions à la baisse face au mécontentement de Berlin, qui en aurait été exclu.
jp
A propos du fonds souverain, JM Le Pen fait remarquer avec me semble-t-il raison que le président a ainsi donné jour à…la Caisse des Dépôts, puisque leur mission sont les mêmes, et que d’ailleurs la gestion de ce fonds a été confiée à cette même Caisse des Dépôts.
Ce gars là est capable de nous annoncer un jour qu’il a mis sur pied une société dont le but est le transport par voie ferrée et qu’il en confié la gestion à la SNCF…
Annonces, annonces…
NAIF
Ce qui est surprenant, c’est son incapacité à comprendre les Allemands et leur chancelière. Ce qu’ils haïssent le plus, ce sont les fiers-à-bras, et dans la catégorie, il multiplie les poses.
trahoir
Je ne connais pas la source ni l’auteur mais les arguments semblent de bon sens dans ce texte qui explique notamment les craintes allemandes :
http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2008-10-23%2015:02:13&log=invites