En 2023, la police britannique a procédé à 12183 arrestations pour crime de pensée non conforme, précisément pour publications en ligne jugées « menaçantes » ou « offensantes ». Néanmoins les condamnations sont en baisse, en raison des « difficultés à réunir des preuves », notamment lorsque les victimes renoncent à poursuivre les procédures judiciaires…
Le Times cite le cas de Maxie Allen et Rosalind Levine, arrêtés le 29 janvier pour avoir exprimé leurs inquiétudes sur un groupe privé WhatsApp de parents concernant le processus de recrutement à l’école de leur fille. Six policiers en uniforme se sont rendus au domicile du couple et ont procédé à leur interpellation devant leur autre enfant, avant de les conduire au commissariat. Le couple a été interrogé pour des présomptions de harcèlement, de communications malveillantes et de nuisances dans les locaux de l’école, qui les avait accusés de « diffamation » contre le président du conseil d’administration. Les empreintes digitales du couple ont ensuite été prises, ils ont été fouillés, puis enfermés dans une cellule durant huit heures.
Lucy Connolly, femme de Northampton, a été condamnée en octobre dernier à 31 mois de prison ferme pour incitation à la haine raciale, parce que le 29 juillet, à la suite du meurtre de trois jeunes filles à Southport, elle appelait sur X à une « déportation massive » et évoquait l’idée de mettre le feu à des hôtels hébergeant des clandestins. Message rapidement supprimé, mais qui n’avait pas échappé à la police de la pensée. Lucy Connolly est en prison. Théoriquement elle a le droit à des permissions de sortie pour voir sa fille de 12 ans ou son mari, qui est malade. Mais toute sortie vient encore de lui être refusée. A cause de la « dangerosité » de ses propos…
En Angleterre il vaut mieux être délinquant clandestin que mère de famille ayant un coup de colère sur internet.
Biem
Recopier n’est pas un problème en soi, mais il faudrait être honnête et mettre “reprise du blog d’Yves Daoudal”….
https://yvesdaoudal.fr/2025/04/08/la-dictature-britannique/
Michel Janva
C’est en lien hypertexte comme d’habitude
Hubert
Daoudal a tort de traduire “to deport” par déporter. Il faut traduire par expulser ou remigrer. En France, depuis la libération, le terme déportation est chargé d’une lourde connotation aux relents nazis dont cette brave mère de famille n’a de toute évidence aucun souhait de colorer ses propos.
Langon
Tim Robinson fait de la prison au pays de l’Habeas Corpus pour avoir juste affirmé que les violeurs de Tedfort et de de Rotherham étaient des pakistanais.