Elle déclare au Figaro :
"Il est normal que les prestations familiales soient calculées en fonction des revenus. D'ailleurs, je le ferai moi-même, en ajoutant deux tranches tarifaires supplémentaires (10.000 et 15.000 euros de revenus mensuels), tout en intégrant le nombre d'enfants dans la famille. Mais la modulation proposée est problématique en ce qu'elle vise principalement les classes moyennes. À Paris, avec 6000 euros de revenus mensuels, un ménage avec enfants peut difficilement être classé parmi les grands privilégiés. Ces familles contribuent massivement à l'impôt sur le revenu et subissent lourdement le coût de l'immobilier. Il faut impérativement prendre en compte la question du pouvoir d'achat de ces classes moyennes. Ne les accablons pas."
Avec ce projet, les rares familles qui habitent encore Paris pourraient être financièrement contraintes à déménager.
Jean Theis
C’est parfait. Mme Hidalgo pourra mettre à la place tous ses amis.
bébert
c’est ce qu’on appelle (et je vous prie de bien vouloir m’excuser) le “double-bin”)
HS
Du bon sens? Incroyable mais un peu trop tard, le mal est fait et les jeunes familles qui n’ont pas la chance d’avoir déjà un logement grâce à leurs parents vont s’organiser pour quitter Paris , pour la province si elle peut leur faire espérer un emploi ou pour les pays étrangers à la démographie déclinante…
pm
“…ne les accablons pas”.
Il serait bon de prendre aussi et surtout en considération que les Mères au Foyer n’ont aucune indemnités pour le choix qu’elles ont fait (je ne parle pas des mères qui ont pris un congé maternel).
Il y a une grande injustice a ne pas considérer ce fait car elles ne toucheront aucune retraite personnelle pendant que leurs enfants travailleront pour assumer des retraites à d’autres personnes. Ceci n’est jamais pris en compte c’est scandaleux.
La crise à bon dos : QUE LES POLITIQUES PAIENT TOUS LEURS IMPOTS avant d’aller racketter les familles.
devigry
Le Grand Paris : des bureaux vides et des chances pour la France, la pétasse espagnole ne saura plus qui écraser d’impôts !
Bernard S
La logique économique de base des allocations familiales, c’est qu’une famille doit pouvoir vivre quel que soit le nombre d’enfants; ce qui suppose que l’employeur verse un salaire tenant compte de ces charges.
Comme cela conduirait à évincer les chargés de famille, surtout nombreuses, la solution consiste à mutualiser le surcoût salarial et à verser des allocations familiales.
Pour aboutir à l’idéal (à salaire égal, niveau de vie égal, quel que soit le nombre d’enfants), les allocations devraient être modulées en fonction du salaire, mais évidemment en sens inverse de ce que font les gouvernements successifs : pour ne pas perdre en niveau de vie, les hauts salaires devraient percevoir des allocations plus élevées.
Dumas
Pourtant Anne Hidalgo fait payer au tarif maximum les prestations scolaires payantes comme le tarif des cantines aux familles de 4 enfants à charge et déclarant moins de 6000 euros par mois. Il faudrait mettre en accord paroles et actes madame
C.B.
Un très bon clip vidéo sur le site des AFC. https://www.youtube.com/watch?v=d5uLwEimlGI&list=UUNWMjz7DMnDwVsX0YsAGckQ
Avec un exemple particulièrement parlant:
-un revenu net mensuel de 6000 € (il n’est pas chiffré dans le clip) pour un célibataire lui permet de pourvoir à ses besoins élémentaires, ses loisirs, de l’épargne: donc lui donne une possibilité certaine de contribuer, via l’impôt progressif, à la solidarité nationale: impôt à régler 30 000 € (40%)
-un revenu net mensuel de 6000 € pour un couple correspond à un revenu de 3000 € par personne, donc donne seulement le double de la faculté contributive d’un célibataire qui gagne 3000 €: leur impôt DOIT donc être moindre que celui du célibataire ayant le même revenu. Impôt à régler par le foyer fiscal 25 000 € (12 500 x 2, en gros 35%)
-un revenu net mensuel de 6000 € pour un couple avec deux enfants correspond à un revenu de 2000 € par part. Impôt à régler 15 000 € (taux 20%)
Les données chiffrées, non présentes dans la vidéo, sont proposées ici à titre (très) indicatif “à la louche).
Il n’y a AUCUN “avantage” fiscal au quotient familial, seulement une tentative, assez mince d’ailleurs, de rééquilibrer les facultés contributives entre les familles et les célibataires. Ce n’est que justice puisque les familles, en particulier, sont garantes de l’existence d’une génération suivante qui paiera les retraites de la génération précédente; mais on peut aussi décider que seuls ceux qui ont contribué à créer cette génération suivante ont des DROITS à recevoir une retraite, les autres ayant eu largement les moyens et le temps, à revenu égal, de se constituer leur propre retraite par leur épargne.
Elle
Bien d’accord avec pm. L’affaire des parlementaires en délicatesse avec le fisc devrait couvrir de honte le Parlement qui ose réclamer des efforts aux familles alors que nombre de ses membres se placent au dessus des lois.
Reine Cioulachtjian
Je regrette que l’on n’évoque jamais le cas des retraités qui ont élevé 3 enfants et plus et auxquels l’empereur hollande a fait supprimer l’abattement de 10% dont ils bénéficiaient pour leurs impôts.
C’est bien fait pour eux (les retraités)ils n’avaient qu’à ne pas donner des bras er des cerveaux à la France. Et comme ils n’ont aucun pouvoir de nuisance, comme ils sont trop vieux et souvent malades pour aller manifester dans les rues, peu de gens s’en soucient.