Jean-François Legaret, maire LR du Ier arrondissement, dresse le bilan catastrophique du demi-mandat d'Anne Hidalgo et déclare :
"[…] [C]e qui me choque, c’est que tout cela soit si faux, si bidon, si artificiel, si mensonger. Qu’on puisse asseoir son pouvoir sur des éléments de mensonges me révulse. Il y a un décalage total entre son système et la réalité. Et il y a aussi chez elle une volonté de ne jamais pratiquer la moindre écoute, la moindre concertation. Elle l’avait déjà démontré quand elle était adjointe à l’urbanisme avec le dossier des Halles. Sur le cas des berges de la Seine, l’avis de la commission d’enquête publique a été bafoué. Parce que les commissaires enquêteurs qui ont mené cette enquête ont démontré que cela n’améliorerait pas la qualité de l’air, et qu’ils ne pouvaient se prononcer sur l’utilité publique du projet, elle a tout simplement déclaré que cet avis était celui du Medef… Cet avis défavorable de la commission était une grande première, et elle n’en tient aucun compte. Vous avez déjà vu ça ?
Par ailleurs, j’y insiste, il n’y jamais aucune concertation. Anne Hidalgo est maire de Paris depuis 2014, je suis maire d’arrondissement depuis longtemps, et elle n’a jamais accepté de me recevoir. Notez que Bertrand Delanoë au cours de sa première mandature non plus. Lorsqu’il a gagné à nouveau en 2008, nous avons enfin tous reçu une invitation de sa part. Mais pour en revenir à Anne Hidalgo, sa marque dominante est la médiocrité en toute chose. Jusqu’à présent, on en parlait peu, cela commence à se voir. Elle met toute son énergie est au service d’une politique autocratique, dogmatique. A la question du journal Le Parisien : « Ne va-t-elle pas trop loin en matière de circulation ? », 75% des lecteurs ont répondu que si. Ce n’est pas tout à fait son score électoral. Mais elle n’en tient pas compte. […]"