Communiqué d’Anne Coffinier, présidente de Créer son école :
Christian Espeso, directeur de l’Immaculée conception, est réintégré dans ses fonctions. Le juge des référés vient de suspendre la décision de la rectrice de le suspendre de ses fonctions pour 3 ans. Concrètement, il retourne diriger l’Immaculée conception dès demain.
C’est une victoire pour la liberté d’enseignement. C’est une victoire aussi pour les hommes et les femmes de caractère face à la machine technocratique.
Je suis heureuse que notre avocat, Me Hugues de Lacoste Lareymondie, qui a assuré sa défense, ait remporté une telle victoire. Au delà de l’honneur d’un homme, ce qui se joue c’est la liberté d’enseignement, le caractère propre, le sens même de l’existence d’établissements libres dans notre paysage scolaire français.
Vive la liberté d’enseignement !
Le tribunal a motivé sa décision par le fait que les éléments avancés ne justifiaient pas, à ce stade, une mise à l’écart immédiate du directeur. Ce retour est toutefois conditionné à l’évolution de la procédure toujours en cours.
Addendum : voici l’ordonnance de référé sur l’affaire Espeso
[…] Le juge des référés, saisi sur le fondement de l’article L. 521-1 du code de justice administrative, peut suspendre l’exécution d’une décision administrative si deux conditions cumulatives sont réunies : l’existence d’une situation d’urgence, d’une part, et l’existence d’un doute sérieux quant à la légalité de l’acte, d’autre part.
En l’espèce, le juge des référés a considéré que ces deux conditions étaient remplies.
En ce qui concerne la condition d’urgence, il est retenu que le risque de licenciement à brève échéance du directeur de l’établissement en cause et l’impact que la décision a sur sa situation personnelle permettent de considérer que cette condition est satisfaite.
En outre, il est jugé que le moyen tiré du caractère disproportionné de la sanction aux faits reprochés au directeur de cet établissement était, en l’état des éléments du dossier, de nature à créer un doute sérieux sur sa légalité, dès lors notamment que l’intéressé n’a jamais été sanctionné alors qu’il exerce des fonctions de direction d’un établissement depuis de nombreuses années.
Cette suspension de la sanction s’applique donc jusqu’à ce que le juge du fond, statuant en formation collégiale, se prononce sur sa légalité.
Gilles Tournier
Deo gratias !
Benoit39
Magnifique. C’est vraiment une très très bonne nouvelle.
Mais visiblement le combat n’est pas pour autant terminé.
TuTux0743
Absolument ! C’est tout là le probléme … Ce n’est qu’un 1er round … Et pas certainement dû qu’au hasard … La “bête néo-culturelles” n’a fait qu’un seul pas de recul et complote dans sa tanière, probablement syndicalisé (subventions) …
cathodebase
«rectrice» est le nom d’une plume de la queue d’un oiseau…
Nicolas Le Camus
Étonnamment (?) la presse qui avait fait des gorges chaudes de son éviction est d’un silence de tombeau sue sa réintégration…
ExtraEcclesiamnullasalus
La rigueur de la loi, toute la rigueur et rien que sa rigueur, pour les catholiques, considérés comme non-citoyens, à peine tolérés par la direction, les cadres dirigeants et les syndicats de l’Education nationale, usine à fabriquer des illettrés et, espèrent-ils, de futurs électeurs de la Gauche haineuse, liberticide, totalitaire et génocidaire.
Tout projet éducatif et pédagogique alternatifs, qui apprendrait aux étudiants à réfléchir et lieu de régurgiter, par réflexe pavlovien, les inepties laïcardes et franc-maçonniques apprises dans la fabrique à crétins de l’EN, doit être proscrit ou éradiqué !
Voilà pour l’esprit de liberté, d’égalité, de fraternité et de tolérance de notre si belle et si enviable Ripouxblique athée militante et violente, qui persécute ses dissidents politiques, quand elle ne les met pas en prison !