Le lien n’est plus tout frais (il date de vendredi dernier), mais assez édifiant : un gauchiste s’en prenait en termes fleuris aux bandes qui avaient sévi lors de la manifestation de la veille.
Les bandes de racailles ont objectivement réussi ce que les flics n’ont même pas eu à faire (et encore plus efficacement qu’eux) : vider l’esplanade des Invalides en moins d’une demi heure… Ainsi, l’idée qui était d’y rester sans dispersion, d”y "camper", a tourné court.
Il est plus qu’évident que ce bandes travaillent pour la police. […] Ces bandes de racailles jouent exactement le rôle que jouaient les S.A. du parti nazi en Allemagne dans les années 20 : casser les mouvements sociaux. […]
Enfin quel spectacle affligeant de voir des anars venir à genou devant les CRS pour les implorer d’intervenir contre les agresseurs… Les flics buvaient évidemment du petit lait à ce triste spectacle.
[…] VOYOUS et FLICS= même racaille, même riposte ! ! ! ! Organisons nous et armons nous contre les "caillera" comme on le ferait contre les fafs !
svenhought
Certes ! et le commentaire suivant, extrait du site d’où provient l’extrait ci-dessus, en dit long sur le désarroi de tous ces gauchistes pris au piège de leur utopie :
“attention au vocabulaire le terme adéquat serait “lumpenprolétariat”, très différent de “racaille” (et son équivalent en verlan).
Ces groupes peuvent être très facilement manipulés par la police, par la droite, par l’extrème droite.
Les compte-rendus faits de ces incidents sont extrèmement troublants.
P. Bardet
le 24/03/2006 à 11h26 ”
Ce malheureux commentateur est troublé, on le voit bien et il l’avoue, mais pas au point de pouvoir renoncer à son utopie; alors il utilise son dernier recours, l’imposture apprise, pour se remettre droit sur ses jambes : ces groupes pourraient bien être manipulés par l’extrème droite ! A l’imposture des mots (remplacer “racaille” par “lumpenprolétariat” pour avoir la caution philosophique d’Engels, il ajoute l’imposture des situations en évoquant des tactiques impossibles (l’extrème droite manipulant les banlieues ethniques !).
L’esprit de gauche est une drogue, une fois qu’elle s’est emparée d’un esprit et l’a rendu incapable de voir la réalité, elle ne l’abandonne plus. Jusqu’à la fin de leur vie les enragés de 1793 ont cru avoir travaillé pour le bonheur de l’humanité, ni les massacres de 1793, ni le fleuve de sang de l’Empire n’ont pu avoir la moindre influence sur leurs esprits corrompus.
Nous avons le devoir d’être sans pitié pour ces êtres malfaisants aveuglés par leur orgueil. Seule la souffrance pourra, peut être, les rendre à la réalité.