Philippe Maxence interroge l’abbé Célier à propos de son ouvrage, que nous avions évoqué. De Drumont à Céline en passant par la Comtesse de Ségur et Mgr Benigni, de Dom Guéranger à Barrès en saluant au passage Louis Veuillot, Mgr Dupanloup ou Charles Maurras, sans oublier les grands journalistes que furent Melchior du Lac et le père Vincent de Paul Bailly, tout un passé en partie occulté renaît sous nos yeux. Des événements (le Syllabus, le retour à la liturgie romaine), des journaux (L’Univers, La Croix), des œuvres littéraires et politiques (Scènes et doctrines du nationalisme aussi bien que Bagatelles pour un massacre), des institutions (l’Action française, la Sapinière), revivent à travers ceux qui les ont faits et vécus. Laissez-vous entraîner dans ce « XIXe (siècle) parallèle », même s’il ne sacrifie à aucune bien-pensance, ni ne respecte les idoles du jour.
L’abbé Grégoire Celier, est prêtre et docteur en philosophie (Sorbonne Université). Il s’est spécialisé depuis plus de quarante ans dans l’histoire de l’antilibéralisme catholique et du nationalisme français au XIXe siècle.