C'est ce que soutient Mgr Luigi de Magistris, ancien adjoint de la Pénitencerie apostolique.
MJ
C'est ce que soutient Mgr Luigi de Magistris, ancien adjoint de la Pénitencerie apostolique.
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Jean KINZLER
Voici ce qu’en pensent les médias de gauche:
La “révélation” d’une conversion d’Antonio Gramsci avant sa mort faite hier par un prélat du Vatican n’est qu’une rumeur sans fondement contredite par de nombreux témoignages relatifs aux dernières heures de l’intellectuel marxiste italien, selon les médias de gauche.
La presse, toutes tendances confondues, a accordé une large place au sujet qui concerne une des figures intellectuelles et morales les plus respectées en Italie. Antonio Gramsci (1891-1937), fondateur du Parti communiste italien, a passé ses 11 dernières années dans les prisons fascistes. L’évêque italien Luigi De Magistris, ancien adjoint de la Pénitencerie apostolique (un tribunal du Vatican chargé des problèmes de conscience), a affirmé mardi qu’il “est mort avec les sacrements”, retournant “vers la foi de son enfance”.
Une rumeur similaire avait été contredite dès 1967 par les témoignages des religieux travaillant dans la clinique où Gramsci était hospitalisé, ainsi que par ceux de son frère Carlo et de sa belle-soeur Tania qui ont assisté à ses derniers moments.
La théorie d’un “retour à la foi” d’Antonio Gramsci n’est soutenue par aucun document. Cette absence de preuves incite les historiens et les fidèles à la plus grande prudence. La correspondance de la nièce russe du philosophe, Tatiana Schucht, proche de lui durant ses derniers jours, ne comporte aucune mention d’un rapprochement avec la religion catholique. Et les rapports de police dont il était l’objet, pas davantage. “Cette conversion n’est pas avérée, déclare Giuseppe Vacca, président de la Fondation Gramsci. Et si elle devait l’être il n’y aurait pas de quoi se scandaliser ni s’émerveiller. Cela peut arriver à tout le monde.”
Le secrétaire de Refondation communiste, dernier avatar du PCI, Paolo Ferrero, soupçonne une opération politique. “Ce sont des déclarations ridicules et invérifiables faites pour démolir les mythes, s’insurge-t-il. Dans quelque temps, on nous expliquera que Gramsci était libéral parce que les communistes ne peuvent être que des assassins ou des repentis !”
Amédée
Dieu seul le sait! ;-)